Opinion

Aucune aide d'automobilistes après une chute à vélo

le mardi 08 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 08 août 2017
Par Production Gravite

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Récemment, un samedi de juillet, m'est arrivée une mésaventure à vélo.

Je roulais à Châteauguay sur le trottoir du boulevard Saint-Jean-Baptiste, coin Sainte-Marguerite. Suite à une fausse manoeuvre, je me suis ramassée dans la rue cul par-dessus tête et le vélo couché sur moi, juste à côté des automobilistes qui attendaient le feu vert.

Il n'y a pas un seul automobiliste qui n'a même seulement baissé sa vitre pour me demander si tout allait bien et si j'avais besoin d'aide. Je n'allais pas bien, j'étais sonnée, mais l'adrénaline aidant je me remis debout et me rendis chez moi. C'est là que j'ai commencé à ressentir la douleur.

Où en sommes-nous pour arriver à laisser sans aide une personne allongée dans la rue ? Faut-il vivre aussi froidement ? Où sont ces belles valeurs transmises par nos parents ?

Mon tour de vélo m'aura laissé plusieurs ecchymoses, des côtes endolories et enfin, un souvenir amer.

Un texte de Nicole Bergevin, Châteauguay