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Chocolats favoris se dissocie de Charles-Olivier Patenaude

le mardi 02 juin 2020
Modifié à 20 h 27 min le 02 juin 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Président de Chocolats Favoris, Dominique Brown s'est dissocié publiquement mardi soir de Charles-Olivier Patenaude, co-licencié du nouvel établissement de la bannière à Châteauguay. Dans un "Message important à notre distinguée clientèle et à toute la famille Chocolats Favoris" publié sur les réseaux sociaux et transmis au Soleil de Châteauguay, M. Brown exprime : "C’est avec stupéfaction et regret que nous avons appris en soirée l’arrestation et la mise en accusation de M. Charles-Olivier Patenaude, nouvellement co-licencié de la chocolaterie de Châteauguay, pour des actes allégués inexcusables qui se seraient déroulés près d’un an avant l’ouverture de la chocolaterie. Comme tous nos licenciés, il avait fait l’objet de vérifications judiciaires au moment de l’octroi de sa licence et son dossier s’avérait vierge. En tant que chocolaterie familiale prisée par les Québécois depuis plus de 40 ans, nos opérateurs se doivent d’être à la hauteur des valeurs de l’organisation. Il va sans dire que nous ne pouvons tolérer d’avoir quelqu’un qui fait face à de telles accusations au sein de notre organisation par respect pour nos employés et nos clients. C’est pourquoi nous avons signifié à tous les actionnaires de cette chocolaterie que leur licence d’opération sous la bannière Chocolats Favoris est immédiatement et unilatéralement révoquée. Tout lien contractuel liant Chocolats Favoris avec l’équipe en place, dont fait partie M. Patenaude, est donc révoqué. La chocolaterie est placée sous tutelle et sera fermée jusqu’à nouvel ordre dès ce soir. Rappelons que le Chocolats Favoris de Châteauguay est ouvert depuis mars 2020. Nous espérons pouvoir annoncer sa réouverture prochainement sous une nouvelle administration. Finalement, nous sommes de tout cœur avec les présumées victimes et leur famille qui ont à passer à travers une épreuve que personne ne devrait avoir à vivre. " À lire aussi : Charles-Olivier Patenaude face à la justice