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Le débat sur les chiffres se poursuit à Mercier

le mercredi 11 octobre 2017
Modifié à 15 h 11 min le 11 octobre 2017
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

L’aspirant maire de Mercier Daniel Prince qualifie de «faux» les montants présentés dans le bilan financier de la mairesse sortante de Mercier. Lise Michaud réplique à ces allégations. À la suite de la présentation du bilan financier du mandat de l’équipe de Lise Michaud, le 4 octobre, le parti Démocratie Mercier-Équipe Daniel Prince a émis un communiqué titré «les chiffres de la mairesse sont faux». Dans son bilan, Mme Michaud s’est félicitée d’avoir baissé les frais d’avocat de plus de 200 000 $ par rapport à ce qu’ils étaient avant son arrivée en poste. «La réduction des frais d’avocats s’explique par l’embauche d’employés qui sont avocats de profession; le greffier municipal et son adjointe. Elle oublie d’additionner leurs rémunérations», écrit le parti Démocratie Mercier-Équipe Daniel Prince dans son communiqué. Une équation inexacte, répond la mairesse. «C’est vrai qu’on n’avait pas de greffier. Avant, le directeur général était aussi greffier, explique-t-elle. Le greffier ne fait pas juste les causes (poursuites judiciaires). En fait, il en fait très peu.» Cet employé consacre la majorité de son temps au travail interne, comme les appels d’offres ou la production de procès-verbaux, indique Mme Michaud. Budget de la police Dans son bilan financier, la mairesse mentionnait que le budget 2017 pour la police, au 31 décembre, serait de 2,6 M$, ce qui représente une économie par rapport aux 3,2 M$ prévus en début d’année. M. Prince allègue que le 2,6 M$ est calculé pour une période de six mois «de juillet, lancement du service, au 31 décembre 2017» alors que le 3,2 M$ était le budget prévu sur une période de 12 mois. «C’est faux, rétorque la mairesse. Le 2,6 M$ c’est tout ce que ça a coûté depuis janvier», indique-t-elle. Ce montant comprend les factures payées à Châteauguay pour la desserte policière, le salaire du directeur de police et les semaines d’intégration des policiers, souligne Mme Michaud.