Elle ajoute la vente en personne à son commerce virtuel

Un commerce de chaussures et accessoires baptisé Majorelle a ouvert ses portes le 10 août à Châteauguay. Sa propriétaire ajoute la vente en personne au commerce électronique qu’elle opérait depuis quelques mois. «J’ai commencé à faire de la vente de souliers en ligne. Les clientes demandaient de les essayer alors j’ai ouvert cette boutique. Pour moi, c’est complémentaire au virtuel», explique Imane Kabbani. Selon la résidente de Sainte-Martine, combiner site internet et place d’affaires ayant pignon sur rue répond aux besoins des consommateurs. «Beaucoup de gens magasinent en ligne et se rendent ensuite dans les commerces», observe-t-elle. Sa formule, dit-elle, lui permet de mettre à profit ses études en gestion commerciale et marketing complétées à Barcelone et sa formation en applications informatiques. «Je gère moi-même mon site», précise la femme d’affaires. Se distinguer des bannières Opérer une boutique indépendante en concurrence avec les chaînes bien connues, «c’est tout un défi», assure Imane Kabbani. Comment le relève-t-elle ? «Je me différencie d’eux. Je ne vends pas le même type de souliers», fait-elle part. Originaire du Maroc et ayant vécu 10 ans en Espagne avant de s’installer au Québec en 2013, Mme Kabbani affirme se démarquer avec des marques européennes peu connues au Québec. «Ce sont des souliers fabriqués avec des matières naturelles, renseigne-t-elle. Le cuir provient d’animaux destinés à la consommation et il est traité sans matières chimiques. Les semelles sont faites de caoutchouc recyclé.» La boutique de Mme Kabbani occupe un local loué à l’intersection des boulevards D’Anjou et Vanier. Pour l’instant, elle en est l’unique employée.