Le futur service d’autobus anime la campagne électorale à Mercier

Démocratie Mercier accuse le conseil de Ville de Mercier d’avoir contribué à «une baisse de service dans le transport en commun» dans le nouveau contrat octroyé pour 2018. La mairesse sortante de Mercier Lise Michaud réplique que la Ville n’avait aucun pouvoir décisionnel dans ce dossier. Dans un communiqué envoyé à la suite de l’octroi de contrat à la compagnie Transdev pour le service de transport en commun en 2018, le parti Démocratie Mercier- Équipe Daniel Prince «dénonce la baisse de qualité du service de transport en commun que le conseil municipal propose à ses usagers». Selon le candidat à la mairie de Mercier Daniel Prince, «il est prévu dans la soumission de Transdev, une option permettant de maintenir la même qualité de service présentement offert aux usagers pour une somme de 350 000$, écrit-il dans un courriel. Ce montant s'additionne au prix de base de 1,4M$ soumis par la compagnie Transdev. Des autobus de type coach seraient en fonction dans les périodes de pointes plutôt que des autobus de type intermédiaires». Il allègue que la Ville de Mercier a refusé cette option «préférant récupérer les économies au détriment de la qualité de service auprès des usagers». La mairesse réfute ces informations La mairesse de Mercier Lise Michaud nie catégoriquement ces allégations. «La Ville de Mercier a zéro pouvoir de décision dans cet appel d’offres, fait-elle valoir. C’est le RTM (réseau de transport métropolitain) qui décide.» Elle indique que les représentants du RTM lui ont présenté le résultat final de l’appel d’offres. «Le RTM négocie avec le transporteur pour aller chercher le maximum pour les citoyens de Mercier», souligne-t-elle. Mme Michaud ajoute que le RTM offrira une séance d’information aux citoyens à Mercier prochainement pour répondre aux questions. À lire aussi : Transdev obtient le contrat d'autobus pour le Haut-Saint-Laurent 

Le RTM en discussion avec Transdev pour le type d'autobus utilisé dans le Haut-Saint-Laurent