Communauté

Incendie à Beauharnois : la Croix-Rouge au secours des sinistrés

le vendredi 29 décembre 2017
Modifié à 15 h 31 min le 29 décembre 2017
Par Production Gravite

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  (Texte de Marie-Josée Bétournay) La Croix-Rouge est intervenue rapidement auprès des sinistrés à la suite de l’incendie qui a ravagé un immeuble à logements à Beauharnois, dans la nuit du mercredi 27 décembre au jeudi 28 décembre. À peine arrivés sur les lieux, les bénévoles rattachés à l’organisme ont rassemblé les locataires avant de leur remettre des bons pour se nourrir et se vêtir auprès de fournisseurs de la région. Ils leur ont aussi fourni l’information nécessaire pour se tourner vers diverses ressources, entamer une démarche d’annulation de services ou de réclamation auprès d’un assureur. «On se l’imagine mal, que l’on soit assurés ou non, on perd tous ses moyens», dit Stéphanie Picard, porte-parole de la Croix-Rouge. Ces mesures s’appliquent à l’ensemble des sinistrés au Québec. Outre les besoins de se nourrir et de se vêtir, la Croix-Rouge voit aussi à héberger les gens en détresse dans des hôtels. À Beauharnois, le service d’hébergement n’a pas été nécessaire. «Certains locataires ont été relocalisés dans la famille du propriétaire, d’autres chez des amis et chez leur famille», affirme Mme Picard. L’organisme vient en aide aux sinistrés durant les trois premiers jours qui suivent une catastrophe. La nuit de l’incendie, la Croix-Rouge a rencontré neuf locataires, dont deux familles avec des enfants. Deux personnes étaient absentes lors du rassemblement des sinistrés. Il s’agit d’une situation courante, mentionne Stéphanie Picard. «Les gens sont évacués et vont directement chez des amis», explique-t-elle en ajoutant s’assurer que toutes les victimes obtiennent les coordonnées de l’organisme. Aide aux sinistrés La Croix-Rouge recueille en tout temps des dons en argent via son site Internet au croixrouge.ca/quebec ou encore par l'entremise de sa ligne téléphonique sans frais, 1 800 418-1111. Les montants amassés sont versés dans un fonds général qui permet d’offrir les services d’hébergement, d’alimentation et d’habillement à tous les sinistrés du Québec, souligne Mme Picard. Le fonds a été pensé de plus pour défrayer les coûts de la formation aux bénévoles.