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Le Kathryn Spirit dépouillé

le jeudi 01 février 2018
Modifié à 14 h 22 min le 01 février 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Marie-Josée Bétournay) Depuis janvier, une vingtaine de travailleurs voient au dépouillement de l'épave du Kathryn Spirit qui gît dans le lac Saint-Louis à Beauharnois. «Ils remettent l’acier à nu, souligne Martin Blouin, surintendant aux interventions environnementales à la Garde côtière canadienne. Ils ont retiré les murs, les cadres de portes, les plafonds suspendus, etc.» Les différents matériaux, qui sont empilés sur les terrains, font l’objet d’un registre réglementé des Services partagés et Approvisionnement Canada. Ils seront acheminés dans des sites de dispositions approuvés, précise M. Blouin. Le dépouillement du navire devrait se terminer à la mi-février après quoi les ouvriers commenceront son découpage. Cette étape sera possible une fois seulement que la Garde côtière canadienne aura obtenu le certificat d’autorisation d’Environnement Québec. «Nous sommes dans les échéanciers pour que le navire soit retiré du site en septembre 2018», mentionne M. Blouin. Immobilisé depuis septembre 2011 Le Kathryn Spirit est immobilisé aux abords du lac Saint-Louis depuis septembre 2011; moment où le Groupe St-Pierre de Beauharnois en a fait l’acquisition afin de le démanteler et vendre le métal. Incapable d’obtenir l’autorisation de Québec et de la Ville de Beauharnois pour procéder aux opérations, le propriétaire a vendu le navire-cargo à une compagnie mexicaine qui s’engageait alors à le remorquer à l’étranger. Sans l’approbation des instances concernées, l’entreprise a abandonné le Kathryn Spirit. En 2016, Ottawa a accepté de retirer le navire à ses frais. Le Groupe St-Pierre s’est vu octroyer un premier contrat de 7,9 M $ pour ériger un batardeau afin de stabiliser l'épave, puis un second contrat de 11,1 M $ en octobre 2017 pour la démanteler.