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Le maire Tremblay dénonce la violence conjugale

le mercredi 07 février 2018
Modifié à 13 h 27 min le 07 février 2018
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Les élus de Beauharnois ont ajouté leur ville au groupe des municipalités québécoises alliées contre la violence conjugale à leur assemblée publique du 6 février. Le maire Bruno Tremblay a justifié le geste en dénonçant un cas concret. «C’est inacceptable et ça se passe pas toujours chez le voisin, malheureusement. Nous avons eu une employée à la Ville de Beauharnois qui a été victime de violence conjugale. Évidemment, ça ne commence jamais par, on va se le dire en bon québécois, des claques sur la gueule. C’est toujours plus insidieux que ça, a-t-il déclaré. Et c’est un travail de longue haleine, dont la personne souffre longuement. Malheureusement, dans le cas qui nous concerne, ça s’est fini avec de la violence physique. Et c’est inacceptable. Ce n’est pas pour rien que cette résolution est amenée. Il faut sérieusement corriger des facteurs déviants, des comportements déviants dans notre société.» Les nombreux citoyens dans la salle ont applaudi la déclaration. [caption id="attachment_37752" align="alignleft" width="521"] Le Regroupement fournit des affiches aux villes participantes.[/caption]   300 municipalités alliées Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale a lancé en décembre 2016 une invitation aux villes du Québec à soutenir sa cause. Ce, entre autres, en déclarant publiquement que la violence conjugale est inacceptable. «Le message que les municipalités enverront à leurs citoyen.ne.s aura un impact positif, d’abord sur les victimes elles-mêmes, indique le Regroupement sur son site internet. Se sentant soutenues par leur communauté, on peut penser qu’elles seront plus enclines à trouver le courage de dénoncer et auront davantage confiance que les intervenantes et intervenants sociaux à qui elles s’adresseront prendront au sérieux leur situation. Ce message interpellera également les auteurs de cette violence à l’effet que ces agressions, perpétrées dans l’intimité du couple, sont inacceptables.» À ce jour, 300 municipalités dans la province ont entendu l’appel. Parmi les villes de la région, Beauharnois devient alliée contre la violence conjugale après Châteauguay et Sainte-Martine. Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale compte 42 membres, dont la Re-Source à Châteauguay. L’organisme SOS Violence conjugale offre de l’aide en tout temps au 1 800 363 9010.