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Merci au policier de Châteauguay qui l’a ramené à la vie

le samedi 16 décembre 2017
Modifié à 12 h 42 min le 16 décembre 2017
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Massimiliano Bracciale et sa conjointe Marie-Christine Poitras ont exprimé leur gratitude à un policier au poste de Châteauguay mercredi. Sans l’intervention du constable Marc Sarault, le 9 avril 2017, le père de deux enfants ne serait peut-être plus de ce monde. «Les policiers ne donnent pas juste des contraventions. Ils sauvent aussi des vies», fait valoir la résidente de Mercier. Elle a aussi joué un rôle crucial dans le retour à la vie de son époux victime d’une «mort subite». «On était chez ses parents à Léry. À l’heure du repas, il s’est assoupi. Il a expiré et son cœur a cessé de battre», a-t-elle témoigné. Mme Poitras a contacté le 911. «Le policier Sarault était à l’hôpital Anna-Laberge. En moins de deux minutes il était sur place et il a commencé la défibrillation. Il a réagi très rapidement», a-t-elle relaté. Mme Poitras précise que ses deux enfants étaient présents et que l’atmosphère était tendue. «C’était la panique générale. Le policier a fait preuve de beaucoup de délicatesse envers les enfants», a-t-elle souligné. Les ambulanciers sont intervenus puis M. Bracciale a été soigné à l’hôpital. «Il ne garde aucune séquelle. Ç’a été un beau travail d’équipe», a affirmé Mme Poitras.
Même si ça fait partie de leur travail, c'est jamais facile ce genre de situation - Massimiliano Bracciale
«C’est important pour moi de remercier le policier. S’il n’avait pas été là, je ne serais pas là pour le remercier. Quand tu sauves la vie de quelqu’un c’est quand même majeur», a exprimé M. Bracciale. Sarcoïdose Son mari n’a pas fait de crise cardiaque mais bien une «mort subite» attribuée à une sarcoïdose, a expliqué Marie-Christine Poitras. Cette maladie inflammatoire se caractérise par l’apparition de petits boutons appelés granulomes sur un organe. Elle est sans symptômes et se résorbe généralement en quelques années. Mais elle peut également causer des dommages et entrainer une mort subite, selon le volet «santé médecine» du Journal des femmes et l’Association pulmonaire canadienne. Le 9 avril, le cœur de M. Bracciale, qui était alors âgé de 37 ans, ne fonctionnait plus qu’à 25 %, a indiqué son épouse. Soins et suivi médical ont porté leurs fruits. «La maladie rare est éteinte. On a eu une année pleine de rebondissements positifs», se réjouit Marie-Christine Poitras.