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«On est mieux outillés qu’il y a 20 ans» - Bruno Tremblay, maire de Beauharnois

le samedi 06 janvier 2018
Modifié à 7 h 49 min le 06 janvier 2018
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Employé d’Hydro-Québec, le nouveau maire de Beauharnois estime qu’«on est mieux outillés qu’il y a 20 ans» pour composer avec un phénomène comme la crise du verglas de janvier 1998. L’organisation de l’aide aux citoyens en situation d’urgence constitue néanmoins une de ses grandes préoccupations, laisse entendre Bruno Tremblay. «Ç’a toujours été une de mes grandes inquiétudes. Je veux qu’on soit prêts. Une des premières choses que j’ai faites après les élections, c’est d’interpeller la direction pour voir où on en est à Beauharnois avec le plan de sécurité civile» indique le maire Tremblay. Le plan, qui contient notamment les coordonnées des intervenants et leur rôle, est à jour, fait-il part. Aussi, la Ville a tenu des exercices au cours des deux dernières années pour l’évaluer et le peaufiner. Entre autres, une simulation de fuite de gaz majeure avec évacuation du centre-ville a eu lieu en novembre 2015. «Il y a une panoplie de risques à couvrir, souligne le maire Tremblay. Il y a le verglas, des inondations et toutes les industries.» Plan A, B, C et même D Aujourd’hui, Beauharnois dispose de deux centres dotés de génératrices où les citoyens pourraient se réfugier en cas de sinistre majeur. «On a aussi des génératrices dans chacune des usines de filtration où les gens pourraient trouver refuge. On a des plans A, B, C et même D», fait valoir Bruno Tremblay. Côté communication, la Ville est maintenant dotée d’un système d’appels automatisés pour joindre les citoyens en cas d’urgence. Les téléphones intelligents pourraient aussi être utiles, tout dépendant du type de sinistre, laisse entendre le maire. «Advenant une autre crise de verglas, pas sûr que les tours de télécommunication résisteraient mieux que les tours électriques», observe-t-il. Et, en cas de panne de courant prolongée, ça deviendra difficile de charger les téléphones, souligne-t-il. «Mais il y a différents plans de communication possibles. On a quand même de bons outils pour fonctionner», estime le maire de Beauharnois. Il y a 20 ans Comme aujourd’hui, Bruno Tremblay faisait partie des dirigeants du syndicat des technologues d’Hydro-Québec en janvier 1998. «On est tombés rapidement en services plus qu’essentiels. On voulait assurer un maximum de ressources pour redonner l’électricité aux gens. Syndicalement, on a essayé de faciliter la remise en état du réseau. Il y avait plusieurs défis techniques derrière ça», se rappelle-t-il. Il précise que lui-même a manqué d’électricité pendant une semaine à son domicile de Melocheville. Il se souvient d’avoir aidé bénévolement les gens du secteur, notamment ceux qui se questionnaient sur la sécurité de leur installation électrique. «Il y avait des mâts qui étaient pratiquement arrachés des maisons. Les gens posaient beaucoup de questions», conclut le maire de Beauharnois. À lire aussi : Vos souvenirs de la crise du verglas Souvenir d'une enfant du verglas dans le Triangle noir