Sports

Une première place pour ses figures musclées

le vendredi 20 octobre 2017
Modifié à 15 h 55 min le 20 octobre 2017
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

SPORT. Josée Villemure, de Beauharnois, a remporté la première place dans la catégorie Pro figure de la compétition d’IDFA (International Drug Free Athletics), qui se déroulait le 7 octobre, à l’Université Concordia. «C’est une préparation d’environ de 12 à 16 semaines», mentionne l’athlète âgée de 45 ans. Elle a commencé l’entraînement physique en 2011. Les athlètes de ces compétitions ne prennent pas de drogue de type stéroïde, indique-t-elle. Seuls les suppléments de protéines et de BCAA (acides aminés ramifiés) sont acceptés. «La catégorie figure, c’est un peu plus musculaire et dans le fond, c’est un peu plus la définition musculaire, ce n’est pas du bodybuilding», dit-elle. L’adepte effectue d'une à deux heures d’entraînement par jour et plus près de la compétition de deux à quatre. «C’est vraiment une passion pour moi», illustre l’infirmière de profession et mère d’un garçon de 4 ans. Son parcours inspire «Je pense que j’étais une source d’inspiration à la dernière compétition. Je me suis fait approcher par Team Canada et Shaun Campbell, président de la fédération (IDFA)», indique-t-elle. Il faut avoir beaucoup de détermination, selon elle, pour accéder à ce genre de compétition. «N’importe qui peut le faire au niveau de l’entraînement, c’est vraiment au niveau de la nourriture que c’est plus difficile», croit-elle. Josée Villemure doit calculer ses portions pour chaque repas. Dans sa diète, le pain est plutôt remplacé par du gruau et du blanc d’œuf au petit déjeuner. Les protéines maigres sont priorisées comme le poulet, poisson, viande rouge maigre. Les patates, le riz et les légumes verts font aussi partie de son régime. Et les rages de sucre? «Je pense qu’au début, quand tu es seul ça va bien, mais quand tu gères une famille, les enfants ne comprennent pas. […] À un certain niveau, on devient plus concentré, mais oui, il y a des périodes plus difficiles», confie-t-elle. Son principal défi est de gérer son temps et de s’organiser en fonction de son garçon pour ses séances d’exercices. Elle a déjà gagné une médaille d’or pour une compétition de l’UFE (Ultimate fitness event) en 2012. «Ce n’est pas parce qu’on a 40 ans qu’on arrête de vivre», fait-elle valoir.