Culture

Salon du livre de Montréal : Mère, fille et tante liées par la passion d’écrire

le mardi 21 novembre 2017
Modifié à 14 h 26 min le 21 novembre 2017
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Trois femmes de la même famille ont participé au récent Salon du livre de Montréal à titre d’auteure. Dominique Séguin, sa mère Nadine Bissonnette et sa tante Josée Bissonnette y présentaient chacune leur tout premier livre publié. «C’est une fierté ! Ce n’est pas commun ! lance Dominique Séguin, en entrevue téléphonique. On est toutes des passionnées d’écriture.» Ancienne résidente de Châteauguay habitant maintenant Salaberry-de-Valleyfield, elle est l’auteure de «Quel est ton but ?», un ouvrage sur la violence au hockey. Éducatrice spécialisée de profession, sa mère, de Mercier, a consacré son talent à un livre pour enfants intitulé «Les 5 rêves farfelus de Sassie». Sa tante résidante des Laurentides a rédigé «Mon choix, c’est moi», un roman psychologique. «Nous abordons trois sujets totalement différents», souligne Dominique Séguin. Le Salon du livre de Montréal se tenait du 15 au 20 novembre.

Ce que l’écriture représente pour elles

Dominique Séguin : «Grâce à ma tante Josée j’ai pu me réaliser à travers mon projet d’écriture, avoir une meilleure confiance en moi et croire en mon rêve et en mon projet de faire la tournée des arénas du Québec pour sensibiliser le plus de parents possibles. Puis sans ma mère Nadine je n’aurais pas pu écrire ce livre, car c’est elle qui m’a transmis ces passions de l’écriture et de l’éducation. Pour moi, l’écriture c’est un moyen de communication, c’est ma façon de m’exprimer. Même si je suis auteure du livre Quel est TON but?, je ne me considère pas écrivaine, mais simplement que j’avais un message à passer, à partager. Le fait d’être les trois dans la même famille à avoir été au salon du livre représente pour moi beaucoup de fierté et de détermination.» Nadine Bissonnette : «Je suis très fière d’avoir transmis à ma fille l’importance de l’écriture. C’est très valorisant. De plus, Josée m’a encouragée et motivée à aller jusqu’au bout. Ça m’a pris beaucoup de courage pour foncer. Nous sommes toutes les trois dans l’écriture et la création d’un deuxième livre. À suivre… Pour ma part, je tiens à préciser que je suis complètement ailleurs, car c’est un roman suspens!» Josée Bissonnette : «Une belle expérience à vivre en famille qui permet de laisser notre trace. Cela démontre aussi notre côté artistique très développé de notre famille. C’est Steven Spazuk, notre cousin, qui a fait ma page couverture.»