SANTÉ. Un résident de Beauharnois atteint de la maladie de Lyme depuis près de 12 ans peut maintenant avoir une prescription de ses médicaments par son médecin de Châteauguay et être couvert par l’assurance collective de l’employeur de sa conjointe pour le paiement de son traitement s’élevant à 20 000$ par année.
Son médecin de Châteauguay encadre désormais le traitement en collaborant avec la spécialiste des États-Unis qui avait diagnostiqué la maladie le 7 mars. L’assureur Desjardins de sa conjointe Sabrina Verreault-Martin couvre le premier 2000$ à 80% et 100% pour l’excédent. Les coûts de ses suivis médicaux aux États-Unis ne sont pas remboursés.
«Un de mes médicaments n’est pas en comprimé au Canada et la pharmacie collabore super bien et fait un travail d’équipe avec le médecin québécois et américain pour agencer tout le traitement au complet. […] La pharmacie va le faire dans un laboratoire privé pour pouvoir me le fournir», annonçait-il par l’entremise d’une vidéo partagée plus de 450 fois, postée sur sa page Facebook/Mon combat contre la Lyme, le 7 juillet.
Simon Martin espère que sa démarche facilitera le chemin des autres personnes aux prises avec la maladie.
Ce que dit Assurance Desjardins
Selon Nathalie Rivest, pharmacienne et chef de produit au département de l’assurance médicament chez Desjardins, les médicaments prescrits au pays sont couverts par l’assurance. Pour les traitements reçus à l’extérieur, si un médecin d’ici préautorise un soin spécialisé à l’étranger, l’assureur peut couvrir les frais. Cette modalité est parfois inscrite au contrat d’assurance collective selon la clause de malade dirigé. Autrement, les frais encourus aux États-Unis ou autres nationalités ne sont pas remboursés. «Il faut s’assurer que ce soit prescrit au Canada, obtenu dans la province de résidence et, en plus, il faut que le médicament soit couvert au contrat, parce qu’il y a des médicaments qui sont disponibles aux États-Unis et qu’ils ne le sont pas au Canada. Si le même médicament aux États-Unis est disponible au Canada à ce moment-là si le médecin le prescrit nous ne faisons pas de vérification», renseigne-t-elle.
À lire aussi: Sa maladie de Lyme diagnostiquée aux États-Unis
