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Trois policiers de Mercier obtiennent leur permanence

le mardi 21 novembre 2017
Modifié à 15 h 57 min le 21 novembre 2017
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Dans le but de favoriser la rétention des patrouilleurs dans son service de police, la Ville de Mercier leur a offert des postes permanents. Trois d’entre eux ont accepté jusqu’à maintenant et d’autres sont en réflexion, selon le directeur général de la municipalité René Chalifoux.  Depuis le démarrage du service de police de Mercier en juillet, trois des onze patrouilleurs ont quitté pour une plus grande organisation, fait savoir M. Chalifoux. Le directeur général attribue ces départs notamment au fait que la Ville ne pouvait pas offrir de permanence aux policiers tant que le dossier du transfert d’effectifs provenant du service de police de Châteauguay n’était pas réglé. Les deux municipalités étaient allées en arbitrage pour déterminer le partage des effectifs étant donné que Mercier quittait la desserte policière de Châteauguay. L’arbitre avait établi un nombre de onze policiers à être transféré. Ce ne sera finalement pas le cas. «C’est certain qu’il n’y aura pas de policiers de Châteauguay qui vont venir à Mercier», a indiqué M. Chalifoux. Une information qui est confirmée par la directrice des communications et des relations publiques de Châteauguay Marie-Claude Tremblay. Garder sa main-d’oeuvre Mercier a donc offert aux patrouilleurs éligibles une permanence en échange d’une garantie qu’ils ne soient pas dans un processus d’embauche d’un autre service de police à court terme. Trois ont confirmé jusqu’à maintenant. D’autres sont en réflexion et pourraient être nommés à une assemblée ultérieure, dit M. Chalifoux. Il assure que les départs n’ont pas d’impacts sur les opérations du service de police et il n’est pas inquiet de trouver de la relève, car la Ville avait reçu près de 500 candidatures. Bien que de grandes organisations policières comme la Sûreté du Québec et le Service de police de la Ville de Montréal soient présentement en embauche, il croit qu’un corps policier comme celui de Mercier peut être attrayant. «Chez nous, les policiers peuvent côtoyer un enquêteur ou un spécialiste en identité judiciaire de plus près», illustre-t-il. M. Chalifoux reconnaît que les conditions de travail actuellement en vigueur seront amenées à changer avec une éventuelle convention collective. «Les conditions qui ont été mises dans le règlement sont très de base», convient-il. Selon le règlement relatif aux conditions de travail des policières et policiers municipaux de la Ville de Mercier, le salaire horaire à l’embauche est de 17,43 $. Il augmente à 20,33 $ après six mois. Le service de police compte onze patrouilleurs, dont trois temporaires.

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