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Vos souvenirs de la crise du verglas de 1998

le vendredi 05 janvier 2018
Modifié à 8 h 56 min le 05 janvier 2018
Par Production Gravite

production@gravitemedia.com

Vous avez été nombreux à partager vos souvenirs de la crise du verglas de 1998 sur la page Facebook du Soleil de Châteauguay. Voici quelques-uns de vos témoignages.   «Ce qui m'avait marqué le plus à ce moment, c'était à quel point la nuit était noire! Aucune pollution lumineuse dans le ciel comme si nous étions reclus, isolés.» Catherine Duclos   «La beauté du paysage, des éclairs bleutées quand les transformateurs sautaient ou que des fils se touchaient et l'entraide, beaucoup d'entraide» Jean-Marc Nault   «I remember living in my sister's 3 1/2 with 8 people and 5 dogs. It was hard, but we had such a great time!!!!» Diane Ranger   «J’ai accouché durant le verglas.» Patricia Martineau   «J'habitais Ville de Léry et comme on n'avait pas d'aqueduc...donc pas d'eau, je devais aller prendre ma douche à la polyvalente de Châteauguay.» Annie Rousseau   «Ce qui m’a le plus surpris est la réduction de l’activité physique de nos aînés et les conséquences sur leur santé dans les mois qui ont suivis le verglas» Marcel Gélinas   «Nous étions beaucoup dans la maison de mes parents, mais je me souviens que nous nous sommes régalé de fondu durant ce temps et nous étions plusieurs familles ensemble et c’était super le fun d’être tous réunis.» Katrine Lacombe   «J’avais passé trois semaines à faire à manger à des gens réfugiés et entassés dans une polyvalente parce que leur résidence était inondée, et sans électricité. L’armée nous ramenait des familles en pleurs tous les jours.» Renée Dumont   «J'avais 5 ans et j'avais une jambe dans le plâtre à ce moment. Mais je garde un beau souvenir d'avoir eu beaucoup de membres de ma famille hébergés chez moi, et qu'on se faisait à manger sur le poêle à bois!» Marilyn Sylvestre   L'entraide des gens! Serge Faubert   «24 unités de condos (maisons de ville). Nous étions les seuls avec un poêle à bois (muni d'une plaque pour la cuisson). Tous sont partis, sauf nous. La rue était complètement déserte, pas une seule voiture. Les gens de la Sécurité Civile collaient leur flash light dans notre fenêtre de salon pour voir si on était OK. Nous avons accueilli plusieurs amis et membres de la famille ainsi qu'un chien. Quand j'ai emménagé dans ma nouvelle maison, je me suis assurée de faire installer le même genre de poêle. C'est lui qui nous a permis de passer au travers. Lennie Boursier   Je travaillais au Rustik à l’époque. On a eu le contrat d’Hydro-Québec. On servait 300 repas par jour au resto plus 150 à leurs installations dans le parc industriel. On n’avait pas d’électricité dans le resto, mais la cuisine était au gaz. Les monteurs de lignes étaient tannés des fruits de mer et du rosbif alors on a même passé des côtes de bœuf au moulin a viande pour faire des hamburgers!» Jason M.A. Calvert   «Wooohooo pas d’école! J’avais 9 ans! Ça faisait notre bonheur de passer nos journées à jouer à des jeux...quoi qu’à la fin, c’était long.» Cynthia Hernandez   «Je me souviens que mon père, laitier, avait continué de travailler tant qu'il le pouvait (un camion de livraison dans les rues glacées et obstruées, c'était compliqué), parce qu'il disait que certains de ses clients ne pouvaient se déplacer et appréciaient grandement ses livraisons en ce moment difficile.» Cynthia Roy   «Je garde un beau souvenir malgré tout ... l’entraide, la simplicité et un décor féérique.» Rick Vicky Bujold   «Nous étions pratiquement seuls sur la rue Provost, lorsque l’armée est passée pour nous signaler l’évacuation du secteur! Vous auriez dû voir la face du sergent lorsqu’il s’est aperçu que nous étions autonomes a 100% ! Notre maison était au gaz, cuisson, eau chaude et chauffage ! Nous avions limité les douches à deux minutes par personne ! 16 dans la maison par moment, mais une période où les liens d’amitié se sont resserrés ! André Benson   «La famille, le poêle à bois, les chandelles, la bouffe et les happy hours! Des moments pour se parler et passer à travers toute une expérience!» Marcia Turbide   «Quand nous en parlons en famille, il en reste de très beaux moments. La nature si présente, sa force, sa beauté et aussi le danger qu'elle peut représenter. Nous avons découvert la solidarité. Étant à logement, nous avons été hébergés chez des amis une nuit, chez mon frère une nuit, les deux ayant perdu le courant lors de notre présence. En dernier lieu, nous nous sommes retrouvés chez mon beau-frère à Châteauguay nord. 17 dans la maison à un moment donné, 3 chiens en plus. Et me voici qui apprécie le calme, les soirées pas de télé, assis comme au coin du feu à prendre conscience de la vie, de sa simplicité, moi qui dois toujours performer pour que ma famille ne manque de rien, courir pour que le souper soit prêt, que les vêtements soient prêts pour les enfants qui vont à l'école etc. J'ai apprécié cette interlude dans ma vie, cette chance d'être accueillie dans un foyer, une maison qui possédait un poêle à bois, de l'espace, même si nous étions à l'étroit pour dormir. Au retour de l'électricité, il y avait de la joie mais aussi une certaine nostalgie. Merci à vous André et Violette, nous vous devons ces beaux moments.» Chritiane Dubuc   «La fuite en famille vers le petit appartement de notre fils à Montréal avec ma maman, son chien, notre chat. Le lendemain matin, manque de courant, nous repartions tous chez notre fils ainé à Auteuil et grâce à leur foyer, nous y avons passé quelques jours. Je me souviens des rues désertes et noires, des repas avec le plat à fondue, du début d'incendie, de l'inquiétude de voir notre maison au retour et des branches brisées partout.» Lise Jacquemin   «Moi, je travaillais au dépanneur Brault. On est resté ouvert le jour pour accommoder les gens. On était le centre de communication du monde dans le coin. Les gens nous disaient : « tu vois un tel dit lui qu’on est parti chez un tel». Et le monde venait nous porter du café et de la soupe chaude. Ce qui m’a le plus touché, c’est l'entraide.» Louise Avon   «J’ai fait des heures en titi en branchant des génératrices chez les agriculteurs en partenariat avec l’UPA et HQ.» Bruno Banville   «It brought families together- no internet no tv no lights- we shared food looked after our neighbors talked played games by candlelight- spent quality time!» Kwaronhiawi Diabo   «Un mois sans électricité avec un bébé de 1 mois.» Josée Jean-Pierre   «On était 14 puisque j’avais un poêle à combustion. Neveux et nièces qui avaient à l’époque entre 5 et 11 ans se croyaient en camping. C’était un merveilleux rassemblement familial.» Line Sylvestre   «Pas un bon souvenir. Mon époux avait un cancer et beaucoup de mal. Il n'était pas vraiment capable de dormir. Pas d'électricité pas de chauffage. Nous avons été obligés d'aller chez ma sœur qui avait un poêle à bois.» Denise Lefebvre   «Souvenirs mitigés...on a dû amener mon garçon alors âgé de 2 ans chez mes parents puisqu'ils avaient une génératrice. Nous, on est restés à la maison pour alimenter le foyer et avons dormi dans le salon puisque trop froid à l'étage. Ce que je me rappelle le plus cependant, c'est la noirceur, le silence la nuit, puis les craquements de la maison en raison de la chute de morceaux de glace.» Louise Robert   «Il y avait un boisé en arrière de chez moi et le son des branches qui tombaient de partout était assez spécial. Mais le souvenir que j’en garde, c’est vraiment l’entraide entre les gens.» Louise Curotte   «C'était stressant au début mais ça n’a pas été long, on s'est organisé !!!! Chapeau à mon père qui amassait des morceaux de glace dehors pour refroidir notre frigidaire ! Nous étions six personnes et un bon poêle à bois ...au fur et à mesure que la nourriture décongelait, on la faisait cuire dans le four du poêle à bois. On n'a pas manqué de nourriture lorsque nous sommes sortis du sous-sol, car on se tenait en bas avec le poêle et on avait tous engraissé de quelques livres! J'ai trouvé cette période de rapprochement super le fun !! Ça n'a pas été de même pour tout le monde !!!» Diane Lefebvre   «I went into labour for my son, I was so scared to bring him home with no electricity. I remember my daughter ice skating down the street and cooking our meals over the fire. We had to bundle up and stay close together.» Sheryl-Anne Kaye   «Moi j'avais 16 ans, je me rappelle la beauté des arbres pleins de glace quand les autos les illuminaient par derrière, je me rappelle les toasts sur le poêle à bois, je me rappelle avoir été chercher de l'eau a la chaudière dans le lac parce qu'on avait une pompe (à Léry). Plus de deux semaines sans électricité pour nous. Je me rappelle aussi des restos qui ont été solidaires et qui nous aidaient comme ils le pouvaient. Comme je me rappelle de ceux qui avaient gonflé leurs prix (des endroits où je ne vais plus d'ailleurs) sérieusement, moi j'en garde un très bon souvenir, c'est sûr que je n'étais pas une adulte non plus.» Julie Bonnard   «J'habitais à Léry et nous avions la chance d'avoir un poêle à bois sur lequel on pouvait cuisiner. L'envers de la médaille, c'est que nous devions activer la génératrice pour faire partir la <@Ai>sump pump<@$p>, car notre eau venait du puit. L'art d'être minimaliste!» Julie Bouchard   «Fêter mes 18 ans à la chandelle!» Katy Decosse   «Oui je me souviens très bien, moi je travaillais au C.H.A.L. C’était pas beau à voir, il faisait très noir. Combien de jours ç’a duré la crise de verglas…» Jocelyne Pouliot   «Mon fils est sorti dehors et a surpris quatre jeunes en train de voler notre bois de chauffage!» Georgette Routhier      

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