47 tonnes métriques de matières organiques détournées des sites d’enfouissement

(Texte de Marie-Josée Bétournay) Un total de 46,67 tonnes métriques de matières organiques a été détourné des sites d’enfouissement en un an, via un projet-vitrine implanté à Sainte-Martine le 26 avril 2017. Plus de 90 % des 250 maisons visées ont participé au projet, rapporte Patrice Lemieux, coordonnateur environnement et gestion des matières résiduelles à la MRC de Beauharnois-Salaberry. M. Lemieux ne s’étonne pas de la forte participation. «En 2018, la collecte des matières organiques est assez répandue dans les municipalités québécoises. Les gens sont de plus en plus informés des projets d’implantation des collectes et de l’importance de récupérer nos matières organiques», dit-il en ajoutant que très peu de contaminants ont été aperçus dans les bacs. Et maintenant? La MRC de Beauharnois-Salaberry, responsable de la collecte, entend maintenir les bonnes habitudes de compostage de résidus alimentaires verts auprès des foyers participants de Sainte-Martine. «Le but final est de desservir l’ensemble des portes de la ville, dont les résidences, les commerces et les institutions», précise M. Lemieux. Le coordonnateur explique que la direction de l’école Sacré-Cœur intègrera la collecte de matières organiques en septembre. L’établissement collaborera au projet en vue d’initier les jeunes au tri et à la collecte des matières organiques en plus de les sensibiliser à l’importance de la récupération. L’école n’a pris aucun engagement jusqu’à présent, selon M. Lemieux. Le projet-vitrine cherchait à «donner des exemples inspirants et susciter l’intérêt, avant la régionalisation complète de la collecte» en lien avec l’implantation du complexe intermunicipal de biométhanisation et de compostage des matières organiques BioM. Le projet concernait les résidences établies dans les secteurs du boulevard de Saint-Jean-Baptiste, de la rue Saint-Joseph, du chemin de la Beauce ainsi que des rues des Cerisiers, des Chênes et Logan.