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VIDÉO - Le Comité pour sauver les services de l'Hôpital du Suroît prêt à retourner dans la rue

le jeudi 30 septembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 01 octobre 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Pierre Lagrenade et Édith Gariépy n’ont pas écarté la possibilité de retourner dans la rue pour défendre les 10 services menacés de quitter l’Hôpital du Suroît. (Photo Journal Saint-François - E.T.)

À l’aube de la consultation pour la révision du plan clinique de l’hôpital de Valleyfield, le Comité sauvons le centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît amorce une tournée citoyenne. Des assemblées publiques pour garder la population sur le qui-vive alors que plane toujours une incertitude sur l’avenir de 10 services à l’établissement de santé de la rue Saint-Thomas.

 


«Si ce n’est pas une consultation transparente, on va retourner dans la rue, prévient Édith Gariépy, porte-parole de la mobilisation. Et on sait que la population va être derrière nous, on le ressent. Les gens aiment leur hôpital et ils veulent un hôpital. »


Le 8 octobre, M. Veilleux et Mme Turgeon animeront une table des partenaires. Ils ont le mandat du Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest de mettre en place la révision du plan clinique. Ce que la porte-parole du Comité qualifie de «vision de rêve de ce qu’on a besoin pour l’Hôpital du Suroît». 
Dix services de proximité, surtout axés pour les jeunes familles et les personnes âgées, étaient menacés de quitter l’Hôpital du Suroît. 


Divers représentants du secteur politique, des MRC, des élus municipaux ou les attachés politiques provinciaux, exposeront leur point. Tout comme des mandataires de groupes communautaires, économiques ou scolaires.
Le genre d’exercice qui sera répété pour l’Hôpital Anna-Laberge et celui du Barrie-Memorial. Celui du futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges a déjà été fait, mais Mme Gariépy est sur l’impression que le plan clinique sera révisé.


Se sentir écouté


Depuis le mois d’avril, le CISSSMO a été secoué. Le PDG Yves Masse a été démis de ses fonctions. Sa successeur intérimaire, Lise Verreault, a instauré les consultations. Et Dominique Pilon, a été nommé directeur des activités hospitalières à l’Hôpital du Suroît. Des décisions qui ont été influencées par la ténacité du Comité, juge-t-il. Ce qui contribue à une décentralisation de la gouvernance. La parole citoyenne reprend son pouvoir. «Quand le centre de décision est trop loin du terrain, c’est plus difficile d’être à l’affût des besoins de la population et des services à mettre en place», indique Mme Gariépy qui a évoqué qu’il était plus difficile de parler au conseil d’administration du CISSSMO qu’au ministre de la Santé. 


Un plan de modernisation


Ce qui est aussi ressorti de la présentation de mercredi à la Factrie, à laquelle une vingtaine de personnes ont assisté, c’est le plan de modernisation qui est souhaité. «On souhaite qu’il y ait un réinvestissement financier de la part du gouvernement, a lancé Mme Gariépy. On est content qu’il se contruise un hôpital à Vaudreuil, mais on veut de l’investissement, on veut de l’argent pour notre hôpital. On veut des nouvelles infrastructures, des services de 1rer ligne de qualité et des services de proximité de qualité. […] On souhaite un hôpital régional capable de bien desservir sa population dans le Haut-Saint-Laurent et à Salaberry-de-Valleyfield. »