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Un homme aveugle a besoin d'aide pour épauler Mira

le mercredi 29 août 2018
Modifié à 19 h 07 min le 29 août 2018
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

(Mise à jour : son appel à l'aide a été entendu) Heureux de pouvoir compter sur un chien-guide de Mira, Bruno Fauteux offre en retour du temps à l’organisme. Un problème de transport compromet ses bonnes œuvres. Aveugle, le résident de Châteauguay se rend chaque semaine à Longueuil ou La Prairie faire du bénévolat pour Mira. Il part le mardi et revient le samedi. «Une personne allait me conduire et revenait me chercher mais ce n’est plus possible pour elle. Je dois trouver quelqu’un d’autre», a exposé l’homme au journal Le Soleil de Châteauguay. Il a précisé qu’il était en mesure de payer un certain montant. «En taxi, ça me coûterait 80 $», a-t-il souligné. Comme il a des bagages, ce n’est pas possible d’utiliser le transport adapté aux personnes handicapées, a fait part M. Fauteux. Et même sans bagages, ce n’est pas facile de voyager d’est en ouest sur la Rive-Sud en transport en commun. «Ça prendrait trois transferts», a-t-il noté. Du côté du centre d’action bénévole, seul un service de transport à des rendez-vous médicaux est disponible, a mentionné le maître de Nakota. Toute personne intéressée à l’aider peut joindre M. Fauteux au 514 705-1080. À noter que son chien-guide l’accompagne. Le bonheur d’un chien-guide Qu’est-ce que Nakota représente pour Bruno Fauteux ? «Un peu comme tout le monde qui a un chien, c’est ma meilleure amie, confie-t-il. Elle est toujours de bonne humeur. Quand mon moral est plus bas, elle m’aide à reprendre du poil de la bête, si je peux m’exprimer ainsi.» Sa compagne l’aide aussi «énormément» dans ses déplacements. «Elle repousse mes limites. C’est beaucoup mieux que juste une canne blanche», assure M. Fauteux. Et l’animal change la perception des gens. «Avec une canne, les gens nous prennent un peu en pitié. Avec le chien, ils vont dire wow. La communication n’est pas la même. Ça favorise le dialogue avec les autres. Ça amène des contacts humains», témoigne M. Fauteux.