Avenir de l’église à Mercier : un comité se penche sur la question

La compagnie d’assurances a confirmé à la paroisse Sainte-Philomène de Mercier qu’elle recevra un dédommagement de 1,7 M$ à la suite de l’incendie qui a ravagé l’intérieur de l’église cet automne. La reconstruction est une possibilité parmi d’autres. Un comité évalue les options qui s’offre à lui. Depuis le début du mois de janvier, le comité composé des marguilliers de l’église, de l’abbé Clément Laffite, de représentants du diocèse et de membres extérieurs travaillent à trouver une solution pour l’avenir de l’église à Mercier. Les paroissiens avaient également été invités à soumettre leurs idées en décembre. «Toutes les options sont sur la table, explique l’abbé Laffite. Il faut penser, comme communauté, à ce que nous avons besoin. On doit réfléchir. Est-ce que notre communauté est vieillissante ou il y a des nouvelles familles par exemple ?» Il évoque aussi le fait qu’il n’y a pas beaucoup de prêtres dans la région. Lui-même préside des messes dans plus d’une municipalité. Depuis l’incendie de nature criminelle du 19 septembre, les messes ont lieu dans la salle du conseil de ville de Mercier ou au centre communautaire Roger-Tougas. En moyenne, une centaine de paroissiens y assistent. Selon l’abbé Laffite, leur compagnie d’assurance a estimé le coût d’une construction neuve d’une église à 3,6 M$. «On doit faire des calculs de notre côté aussi», indique-t-il.