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Big Brother Célébrités : Jean-Thomas Jobin s’ouvre sur son choix de fondation

le jeudi 15 avril 2021
Modifié à 16 h 13 min le 15 avril 2021
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Le grand gagnant de Big Brother Célébrités, Jean-Thomas Jobin, a savamment combiné stratégie, compassion et respect tout au long de l’aventure pour être couronné gagnant de la première édition québécoise de l’émission, le 11 avril. Il remettra l’entièreté des 100 000$ gagnés, à l’exception de 75 cennes, à la Fondation des Gouverneurs de l’espoir basée à Châteauguay. «J’essaie de reprendre contact avec la vie et de me réadapter, dit l’humoriste en entrevue, trois jours après sa victoire. Ça fait quand même 92 jours que je suis complètement dans une bulle très étrange. Tu ne sais plus ce qu’il se passe dehors. Le matin, je me lève et je me demande où est François Lambert!» Ce n’est pas la première fois que Jean-Thomas Jobin s’implique auprès de la Fondation des Gouverneurs de l’espoir; il a notamment pris part au bal annuel à quelques reprises. «Je sais que les sous sont vraiment utilisés à bon escient, dit-il. J’ai vu défiler sur les réseaux sociaux des histoires touchantes de parents qui doivent quitter leur emploi pour s’occuper de leur enfant. L’argent sert à la recherche pour les cancers infantiles. Les enfants malades, c’est impossible de ne pas être touché par ça.» Quant aux 75 cennes qu’il gardera, l’homme de 45 ans avait affirmé dans l’épisode final diffusé sur Noovo qu’il les utiliserait pour s’acheter des Nerds et un Mister Freeze. Sur la page Facebook du Journal, nombreux sont ceux qui ont souligné que 75 cennes ne seraient pas suffisantes pour acheter le tout. «On m’a dit que je serais probablement obligé de me partir un Go Fund Me pour amasser 1,30$ de plus parce que les Nerds, ça coûte plus cher que je pensais. Quand j’étais jeune, c’était 30 cennes… Mais l’inflation, hein!» lance-t-il à la blague.
«Mes parents ont toujours été généreux dans la vie, donc j’essaie de poursuivre la tradition un peu. Il y en a qui en ont besoin plus que moi.» -Jean-Thomas Jobin
La game sociale À son entrée dans le manoir de l’Île-Bizard, Jean-Thomas Jobin souhaitait être lui-même, mais jouer la game stratégiquement, fait-il savoir. «Le monde savait que je connais bien les téléréalités, donc je voulais faire profil bas au début, contrôler les votes et les mises en danger sans avoir l’air de les contrôler. Je me disais que ça prendrait du temps avant que je souhaite devenir patron pour ne pas avoir de spotlight sur moi. J’essayais toujours de me créer des surnombres statistiques.» [caption id="attachment_102477" align="alignright" width="377"] Jean-Thomas Jobin en compagnie de François Lambert et Kim Clavel. (Photo: Vanessa Brossard)[/caption] La totalité des joueurs éliminés ont voté en sa faveur lors de la finale, qui l’opposait à François Lambert. «Même si j’avais contribué à leur départ, je pense qu’ils se sentaient humainement respectés, justifie-t-il. Ils se sentaient bien de voter pour moi. C’est ça qui est important dans ce jeu.» Les dernières semaines se sont avérées plus ardues pour l’artiste, mais il savait que s’il réussissait à faire sa place jusqu’à la grande finale, il avait de bonnes chances de l’emporter. «Ils ont fait des coupures au montage pour la finale, raconte-t-il. Il y avait des questions posées à François qui étaient un peu corsées, donc j’étais assez confiant de gagner. Par blanchissage, je ne savais pas.» Bromance, sensibilité et ostéopathie Au moment de l’entrevue, Jean-Thomas Jobin n’avait pas encore terminé d’écouter les épisodes, mais il en avait assez vu pour affirmer qu’«il n’y a pas une tonne d’affaires qui m’ont surpris tant que ça». Il mentionne avoir développé une bromance avec Richardson Zéphir. «C’est vraiment une perle, dit-il. On a un peu la même vibe, on ne parle pas tant mais on déconne. Il est doux et gentil.» L’humoriste n’a d’ailleurs pas caché son côté sensible tout au long de l’aventure. «Je savais que quand tu es filmé 24 heures sur 24, il faut que tu acceptes qui tu es, que tu baisses ta garde, explique-t-il. Si tu essaies toujours de garder un couvercle sur la marmite, ça peut nuire à ta game parce que le monde va avoir une perception un peu erronée de toi. Je me suis dit que j’allais épouser les trucs que je ressentais.» Questionné à savoir si un événement particulier et non-présenté à l’écran était survenu pendant l’aventure, il dévoile avoir consulté un ostéopathe après être tombé sur le tapis roulant. «Mes souffrances étaient épouvantables. Il est arrivé avec son scaphandre et ça m’a vraiment aidé. Je craignais de quitter parce que j’avais trop mal.» Au vu du résultat final, tous s’entendront pour dire qu’il a bien faire de rester! À lire: La Fondation des Gouverneurs de l’espoir se réjouit de la victoire de Jean-Thomas Jobin