Châteauguay se dote d’un service de contrôle animalier plus complet

(English follows) La Ville de Châteauguay vient de renouveler son contrat avec la Société préventive de cruauté envers les animaux (SPCA) Roussillon pour assurer la gestion animalière sur son territoire. Plusieurs nouvelles mesures prévues dans ce nouveau contrat, concernant notamment les chats et les chiens, seront déployées dès cet été. «Ça n’a plus rien à voir avec ce qu’on avait avant, a résumé le directeur général de la Ville, Sébastien Gagnon, le 22 mai, lors de la séance du conseil municipal. La SPCA Roussillon (anciennement connue sous le nom de Refuge AMR) fera désormais une vraie prise en charge des animaux sur le territoire, alors qu’avant, la Ville payait à la pièce» a-t-il expliqué. Le contrat accordé à l’organisme est d’un montant de 555 000$ pour trois ans (soit environ 185 000$/an). Il comporte une option de prolongation pour deux périodes d’un an, jusqu’au 30 juin 2023. Chats errants

«C’est un service qui n’a rien à voir avec ce qu’on avait avant» -Sébastien Gagnon, D.G. Ville de Châteauguay.

Parmi les nouveauté, l’implantation du programme de CSRM (Capture-stérilisation-relâche et maintien) pour les chats errants, avec un objectif de stérilisation «d’au moins 50 chats pour la première année», précise le directeur général de la SPCA Roussillon, Pierre Bourbonnais. Il affirme que les villes qui ont mis en place ce programme, dont celle de Brossard il y a environ cinq ans, ont vu les plaintes liées au problème des chats diminuer d’environ 10% par année. Le programme, comme son nom l’indique, consiste à capturer, stériliser et relâcher les chats errants sur leur territoire de chasse en s’assurant qu’ils y restent. «Les chats continuent d’être là, mais en les stérilisant, on vient d’éliminer la plupart des nuisances (marquage de territoire, miaulement, bataille), en plus d’un peu mieux contrôler leur reproduction.» Patrouille canine [caption id="attachment_43564" align="alignleft" width="260"] Pierre Bourbonnais (Photo : Denis Germain)[/caption] Est également prévu un contrôle plus serré des chiens, avec le déploiement d’un patrouilleur de la SPCA dans les parcs et les rues du territoire à raison de quatre heures par jour, sept jours par semaine, six mois par année (à partir du 1^er juillet 2018). Ce patrouilleur effectuera des contrôles auprès des propriétaires canins afin de vérifier si leur animal est enregistré, vacciné, et s’il est tenu en laisse. «On parle pour l’instant d’un travail de sensibilisation plutôt que de répression», précise M. Bourbonnais. Ce, puisque les patrouilleurs ne sont pas encore autorisés à donner des contraventions. Ils seront toutefois équipés de tablettes électroniques afin de vérifier les informations liées aux médailles des chiens sur place. Animaux de la faune La SPCA sera également responsable de la gestion de tous les animaux de la faune sauvage, comme les ratons laveurs, les marmottes ou les moufettes. Les citoyens n’ont qu’à appeler l’organisme afin d’obtenir des conseils pour se débarrasser de l’animal. «Il est illégal de blesser ou de tuer ces animaux, rappelle M. Bourbonnais. D’ailleurs, ça ne sert à rien. Si on se débarrasse d’une moufette, une autre viendra la remplacer si quelque chose sur le terrain l’attire. Notre rôle est plutôt de guider les citoyens afin qu’ils prennent les bonnes mesures pour que ces animaux ne les importunent plus. Ou de le référer à des compagnies spécialisées dans ce domaine». Une ligne directe Dans l’ancien contrat qui prévalait depuis les 10 dernières années entre la Ville et la SPCA Roussillon, les citoyens de Châteauguay devaient d’abord passer par le Service de police de la Ville lorsqu’ils voulaient se débarrasser d’un animal nuisible. Dorénavant, ils pourront contacter directement la SPCA. «Ça coûte plus cher à la Ville, parce que nous devons engager du personnel supplémentaire pour prendre en charge les appels et faire les suivis, indique M. Bourbonnais. Mais, au final, ça permet d’éliminer beaucoup de paperasse et d’intermédiaires. Ça désengorgera aussi le service d’urgence 911 ou les policiers, qui pourront s’occuper des vraies urgences. Et ce sera beaucoup plus vite et plus facile pour les citoyens», explique-t-il. Prêt de cage-trappe Les citoyens qui souhaitent capturer un chat errant pourront emprunter une cage-trappe à la SPCA.  «C’est toujours en dernier recours, mais lorsqu’on est rendu à cette étape, la personne doit venir aux bureaux de la SPCA (située à Delson) et faire un dépôt de 60$  pour emprunter la cage. Une fois l’animal capturé, un employé de la SPCA ira le chercher au domicile du citoyen. Celui-ci pourra revenir à la SPCA par la suite pour récupérer son dépôt» explique le directeur de l’organisme. Ce que le nouveau contrat avec la SPCA comprend:

• La prise en charge par le fournisseur, le jour, des appels des citoyens
• Nombre illimité d'animaux
• Un montant de facturation mensuelle fixe
• Un service de patrouille pour assurer une visibilité et sensibilisation auprès des citoyens
• L'application de la réglementation, la vente de licences, etc.
• La mise en place d'un programme capture-stérilisation-relâche-maintien (CSRM) des chats errants.

(Source : Ville de Châteauguay)

Chateauguay endows itself with more complete animal control service

[caption id="attachment_43561" align="alignright" width="423"] Pierre Bourbonnais. (Photo: Denis Germain)[/caption] The City of Chateauguay has just renewed its contract with the Roussillon Society for Prevention of Cruelty to Animals (SPCA) to assure the animal management on its territory. Several new measures provided in this new contract, notably regarding the cats and dogs, will be deployed as early as this summer. The contract awarded to the organization is for the amount of $555,000 over a three-year period (or about $185,000 a year). It contains an option of an extension for two one-year periods, until June 30, 2023. Stray cats Among the innovations is the implementation of the CSRM (Capture-sterilization- release-maintenance) for stray cats, with a sterilization objective ‘’for at least 50 cats for the first year,’’ specifies SPCA Roussillon director general Pierre Bourbonnais. The program, as its name indicates, consists of capturing, sterilizing and  releasing the stray cats on their hunting territory while assuring that they stay there. ‘’The cats continue to be there, but by sterilizing them, we are just eliminating most of the nuisances (marking the territory, meowing, fighting), in addition to controlling their reproductions a bit better.’’ Canine patrol Also foreseen is a tighter control of dogs, with the deployment of an SPCA patroller in the parks and the streets of the territory for four hours a day, seven days a week, six months per year (beginning on July 1, 2018). This patroller will do some controls with dog owners in order to verify if their animal is registered, vaccinated, and if he is kept on a leash. ‘’For now we are talking of sensitization work rather than repression,’’ Bourbonnais specified. Wildlife animals The SPCA will also be responsible for the management of all wildlife animals, such as raccoons, groundhogs or skunks. Citizens have only to call the SPCA in orderto obtain advice for getting rid of the animal. Borrowing a cage trap Citizens who wish to capture a stray cat will be able to borrow an SPCA cage trap. ‘’That’s always a last resort, but when one reaches that stage, the person must come to  the SPCA office (located in Delson) and make a deposit of $60 to borrow the cage. Once the animal is captured, an SPCA employee will go and get it at the citizen’s home. The latter will be able to come back to the SPCA afterwards to recuperate his or her deposit,’’ explains the SPCA director. (Translation Dan Rosenburg)