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Une cinquantaine de carpes communes trouvées mortes

le mercredi 16 mai 2018
Modifié à 15 h 25 min le 16 mai 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Marie-Josée Bétournay) Une cinquantaine de carpes communes, retrouvées sans vie en bordure de la Halte des Oies des neiges à Saint-Étienne-de Beauharnois, ont été retirées des eaux le vendredi 11 mai. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a été avisé de la présence des poissons le jeudi 26 avril par Hydro-Québec. Ils seraient décédés d’une mort naturelle, selon Guillaume Lemieux, technicien au Ministère. «Il n’y avait aucun signe de déversement. L’eau était limpide», dit-il. M. Lemieux explique que les poissons ont été découverts sur un site aménagé par l’organisme Canards Illimités en vue d’y attirer la sauvagine. «Il y a eu de grands froids avant les précipitations. La glace a épaissi très vite. Il s’agit de bassins fermés. Il n’y a aucune circulation de l’oxygène», précise-t-il. Les poissons sont décédés par asphyxie. Il faisait une longueur de moins de 40 centimètres chacun, selon M. Lemieux. [caption id="attachment_43035" align="alignnone" width="521"] Une cinquantaine de carpes communes ont été retirées du bassin. (Photo Gracieuseté)[/caption] Démarche Hydro-Québec, propriétaire des lieux, explique avoir déployé des ressources le mardi 24 avril après que la MRC de Beauharnois-Salaberry ait communiqué l’incident à ses représentants. «Avant la récupération des poissons, il a fallu identifier une entreprise spécialisée, obtenir des permis pour disposer des carcasses et prendre des mesures de sécurité nautique parce que l’intervention a nécessité une petite embarcation», explique Sandrine Brindejonc, conseillère relations avec le milieu chez Hydro-Québec. La société d’État a fait le suivi avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et Canards Illimités, locataire de l’emplacement. Les poissons récupérés ont été déposés chez un équarrisseur, celui qui taille les carcasses en quartiers, le vendredi 11 mai. Une situation similaire s’est produite en mai 2013 alors qu’une cinquantaine de chevaliers blancs avaient été découverts morts à même la rivière Châteauguay dans la ville du même nom. Les spécimens avaient été piégés par le niveau de l’eau à la baisse. Ils peuvent aussi être décédés des suites de la chaleur; le mercure indiquant presque 20 degrés Celsius.