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Les citoyens de Mercier peuvent aussi arroser

le mardi 24 juillet 2018
Modifié à 11 h 40 min le 24 juillet 2018
Par Production Gravite

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La Ville de Mercier a annoncé mardi la la levée immédiate de son avis d’interdiction d’arrosage. Elle rappelle les principales dispositions de son Règlement sur l’arrosage et sur l’utilisation de l’eau potable. Le règlement prévoit notamment qu’un principe d’alternance s’applique en matière d’arrosage automatique : les jours pairs, les numéros d’immeuble pair peuvent arroser de 21 heures à minuit tandis que les jours impairs, les numéros d’immeuble impair peuvent arroser de 21 heures à minuit. Il est à noter qu’un permis spécial et gratuit est nécessaire pour arroser plus intensément lors de l’installation d’une nouvelle pelouse (des conditions s’appliquent); ce permis est disponible à la Direction urbanisme et environnement. Par ailleurs, le remplissage d’une piscine est permis uniquement lors de son installation à la suite d’un bris ou d’une réparation, de même qu’au printemps, pour sa mise à niveau. Il est cependant permis d’ajouter de l’eau afin de maintenir son niveau de fonctionnement. Le lavage des voitures est permis en tout temps, à la condition d’utiliser un sceau ou un boyau d’arrosage avec fermeture automatique (pistolet ou lance). D’autre part, il est toujours interdit de laisser couler l’eau inutilement, d’utiliser une borne-fontaine (sauf pour une activité municipale) ou d’arroser lorsqu’il pleut. Le Service de police de la Ville de Mercier, de même que la Direction travaux publics et génie ainsi que la direction urbanisme et environnement appliquent le règlement. En cas de contravention, une peine minimale de 100 $ à 4000 $ peut être imposée, et ce, pour chaque jour d’infraction. Même si l’avis d’interdiction d’arrosage est levé, la mairesse de Mercier, Lise Michaud, invite la population à continuer d’économiser l’eau potable. « C’est la forte demande en eau potable qui nous a obligés à décréter cette interdiction. Il est donc de la responsabilité de chacun d’entre nous de prendre les mesures nécessaires pour diminuer notre demande collective et réduire les risques que de tels épisodes se reproduisent », a-t-elle souligné.