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Comment on construit une école

le jeudi 10 octobre 2019
Modifié à 15 h 44 min le 10 octobre 2019
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

Les écoles qui sont construites aujourd’hui sont bien différentes de celles qui ont poussé en majorité dans les années 1960 et 1970 au Québec. La luminosité, la flexibilité de l’espace, la qualité de l’air, l’acoustique, la sécurité des usagers et le choix des couleurs font partie des éléments qui sont aujourd’hui considérés en priorité. «Tout ceci pour répondre à deux objectifs centraux :  la réussite des élèves et de la qualité de vie des occupants», expliquent Daniel Bouthillette, directeur général adjoint à la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries, et André Dugas, vice-président du conseil des commissaires. Les deux hommes font partie des comités de pilotage de plusieurs projets d’agrandissements et de constructions d’écoles à la CSDGS. Les nouveaux projets doivent également répondre à de plus hauts standards sur le plan écoénergétique, ajoutent-ils. L’école régionale Brenda-Milner, par exemple, utilise la géothermie pour combler les besoins de chauffage. Et le bois y est aussi très présent. «Le ministre de l’Éducation nous encourage d’ailleurs à intégrer cette composante, tant dans la structure de l’école que dans la finition. Le bois permet d’amoindrir l’effet de résonance, par exemple, dans les gymnases. En plus, il apporte une chaleur sur le plan esthétique», détaille M. Bouthillette. [caption id="attachment_71314" align="alignnone" width="444"] La présence du bois est bien visible dans l’agrandissement de l’école Gérin-Lajoie, à Châteauguay.[/caption]

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