Coup de foudre à la garderie
(English follows) L’amour entre deux bambins a uni deux familles de Châteauguay qui ne se connaissaient pas, mais qui, sans le savoir, avaient plusieurs points en commun.
Si vous croisez Juliana Thomas et DeShon Weekes, vous pourriez jurer qu’ils sont frère et sœur tant une chimie est palpable entre ces deux enfants de cinq ans. «C’est comme ça depuis qu’ils ont 18 mois», racontent les mamans qui les accompagnaient au parc lorsque le Journal les a rencontrés.
Les deux bouts de chou se sont rencontrés dans une garderie de LaSalle. Les deux familles, sans se connaître, avaient opté pour cet endroit plutôt que la Rive Sud. «C’est à cause du pont Mercier, souligne Lucy Amoroso, maman de Juliana. Comme on travaille à Montréal, c’était plus facile pour nous à cause du trafic.»
Le courant a rapidement passé entre les deux enfants. «De véritables inséparables, illustre Mme Amoroso. À la garderie, ils ont tenté de les mettre dans des groupes différents, mais c’était vraiment difficile. C’était la crise.» «C’est comme s’ils se réconfortaient l’un et l’autre quand ils sont ensemble», ajoute la maman du garçon, Valerie Weekes.
Le fort lien qui unit Juliana et DeShon a poussé leurs parents à apprendre à se connaître. «J’entendais tellement parler de Juliana que j’ai voulu savoir qui était cette petite fille», raconte Mme Weekes. Les adultes ont facilement fraternisé, notamment puisqu’ils avaient des origines semblables. Le papa de DeShon vient de la Barbade tandis que celui de Juliana est Jamaïcain. «Tout s’est fait naturellement, sans effort», confient les mères de famille.
Depuis, les Weekes et les Thomas se sont liés d’amitié. Qui sait combien de temps durera cet amour entre les deux petits Châteauguois, mais, pour l’instant, une chose est claire dans la tête et le cœur du petit DeShon : «Juliana, c’est mon amoureuse», confie-t-il le sourire fendu jusqu’aux oreilles.
Love at first sight in daycare
Love between two tots united two Chateauguay families which did not know each other, but which without knowing it had several things in common.
If you believe Juliana Thomas and DeShon Weekes, you would swear that they are brother and sister as the chemistry is palpable between the two five-year-old children. « It's been like that since they were 18 months old, » agree their mothers who were accompanying them to the park when Le Soleil met them.
The two Chateauguay youngsters met each other for the first time at a day-care in LaSalle. The two families, without knowing each other, had opted for that community at the time rather than the South Shore. « It was because of the Mercier Bridge, » emphasizes Juliana's mom Lucy Amoroso. « Since we worked in Montreal, it was much easier for us because of the traffic. »
An attraction quickly developed between the two children. « They became virtually inseparable, » Amoroso explained. « At the day-care, they tried to put them in different groups, but that proved really difficult to do. It was a real crisis. » « It was as if they were comforting each other when they were together, » added DeShon's mother, Valerie Weekes. »
The strong link that unites Juliana and De Shon prompted their parents to learn to get to know each other. « I heard so many things about Juliana that I wanted to know who this little girl was, » Weekes related. The adults easily became friends, notably because they had similar origins. DeShon's father comes from Barbados while Juliana's dad is Jamaican. « Everything fell into place naturally, without any effort, » confide the children's moms.
Since then, the Weekeses and the Thomases are connected by friendship. Who knows how much time this « romance » will endure between the two Chateauguay little ones., but, for now, one thing is clear in DeShon's head and his heart. « Juliana is my sweetheart, » he confides, a huge smile beaming up to his ears. (Translation Dan Rosenburg)