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COVID-19

COVID-19: Mercier aura un centre de dépistage mobile ce jeudi

le mardi 07 juillet 2020
Modifié à 11 h 49 min le 07 juillet 2020
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

À la lumière des cas de COVID-19 qui se multiplient depuis quelques jours à Mercier et dans les environs, la Ville de Mercier a demandé à la Santé publique de tenir une clinique de dépistage mobile sur son territoire. Le directeur des communications à la Ville Vincent Lanctôt a confirmé au Soleil de Châteauguay qu'une clinique mobile aura lieu le jeudi 9 juillet de 9h30 à 16 h au centre communautaire Roger-Tougas. Depuis le vendredi 3 juillet, au moins quatre commerces de Mercier ont été obligés de fermer temporairement, car des employés ont été infectés à la COVID-19. Des commerces dans d'autres municipalités voisines sont aussi touchés. L'origine de l'éclosion serait au moins deux partys, dont un tenu à Saint-Chrysostome où une soixantaine de jeunes étaient présents le 28 juin. La Direction de la Santé publique de la Montérégie n'a pas répondu à nos demandes d'informations jusqu'à maintenant. Elle a cependant indiqué à La Presse que des personnes présentes à une fête à Saint-Chrysostome et à une autre fête ailleurs sur la Rive-Sud ont été déclarées positives à la COVID-19. La Presse mentionne que ce party aurait eu lieu à Mercier« quelques jours avant le 28 juin», rapporte le quotidien. Pas d'événement majeur rapporté à la police de Mercier Le Soleil de Châteauguay a questionné la police de Mercier pour savoir si elle était intervenue récemment concernant un rassemblement ou un party. Selon le directeur des communications à la Ville de Mercier, Vincent Lanctôt, la police de Mercier est intervenue une seule fois récemment pour un événement qui s'apparente à une fête. C'était sur la rue Roy vers une heure du matin le 29 juin. «On avait reçu un appel concernant un party. Quand les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont constaté que la fête se terminait et que c'était plutôt des voisins qui s'étaient rassemblés. Il y avait de la musique et du bruit», souligne-t-il. M. Lanctôt précise que ce n'était pas le même genre de fête que les événements rapportés dans les médias récemment. «Pour la police, c'était un genre d'appel qu'ils ont même pas en temps de pandémie. C'était plutôt une plainte de bruit et de musique que de rassemblement.» Vérifications auprès des moniteurs du camp Tornade Le lundi 6 juillet, la Ville de Mercier a fait des vérifications auprès de ses moniteurs de camp de jour pour voir si certains d'entre eux étaient à risque d'avoir contracté le virus. «Il y a une personne qui a eu un contact indirect avec une personne liée à ces soirées. Par mesure préventive, l'employé a été retiré», précise M. Lanctôt. À lire aussi : COVID-19: employé infecté dans un quatrième commerce de Mercier