Culture

Découvrir Les Déesses Intérieures de Sonia Laurin

le mercredi 13 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 13 mai 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

À l’agence Voyage d’ici et d’ailleurs ayant pignon sur rue à Mercier, les œuvres de Sonia Laurin sont éclairées par les installations de ces locaux, mais aussi par la lumière du jour.

À chaque trimestre, un artiste de la région peut exposer ses œuvres dans ce commerce. « Je trouve que c’est important d’avoir un lieu de rassemblement pour la culture. C’est l’identité d’un peuple, si nous n’en avions pas, on serait appauvri », fait part Ariane Laberge, propriétaire de l’agence. Cette entrepreneure est passionnée par les arts. C’est par hasard que Sonia Laurin a pu exposer sa série d’œuvres sous le thème Les Déesses Intérieures  à cette agence de voyages qui s’apparente à une salle d’exposition. « Ma seule ambition a toujours été de peindre. Il n’y a pas une place où je me sens plus heureuse que dans mon atelier », affirme la résidante de Mercier. À travers des rencontres, elle a pu devenir membre du Cercle des artistes peintres et sculpteurs du Québec lui permettant d’avoir accès à des lieux de diffusion un peu partout au Québec. Récemment, elle a étalé ses tableaux au Salon International du Design de Montréal dont plusieurs personnes du milieu ont pu scruter sa démarche artistique.

Exposer dans son patelin

«J’ai eu un top vernissage, assure-t-elle. J’ai fait plusieurs expositions, mais cette fois-ci, c’était à moi seule, les gens se déplaçaient pour moi », fait valoir la jeune peintre trentenaire. Ses œuvres valent le détour. Couleurs bien agencées; textures originales sont des aspects qui retiennent l’attention. Cette dernière s’inspire de différents procédés, dont ceux d’Alfred Pellan et Jacques Hurtubise. Mais son originalité réside dans les croûtes de peinture d’acrylique qui dessinent son style. Ce procédé consiste à laisser de la peinture séchée sur sa palette de couleur en plastique. Elle prend ensuite cet élément solide et le dispose spontanément sur la toile. Insomniaque, elle travaille jour et nuit, c’est plus fort qu’elle. « Une toile peut me prendre une semaine à finaliser. Je ne veux pas perdre l’élan intérieur qui me guide pour chacune des toiles, alors je travaille jour et nuit sur mes œuvres », confie-t-elle. Dans son atelier, la musique l’inspire et pour cette série de tableaux digne d’Aphrodite, le rythme de Prince a su lui donner une touche d’exotisme. La Merciéroise a pu se faire voir aussi à Châteauguay à l’occasion de sa participation au concours Vocation en Art instigué par les Carrefours jeunesse-emploi du Québec.