Des cœurs qui battent au pas de danse
Un horaire d’activité physique pour les jeunes a été instauré par la municipalité de Sainte-Martine pour ainsi concrétiser une action de la politique familiale. Annie Gloutnay donne des cours de danse depuis quelques semaines aux petits écoliers martinois tous les jeudis après les heures de classe.
Après avoir vu une annonce sur les réseaux sociaux, cette passionnée de danse a eu le goût de se relancer dans l’enseignement de cette discipline. Elle travaille comme éducatrice spécialisée au CPE La petite Magie à Sainte-Martine. Être en contact avec les enfants est aussi une grande passion qu’elle entretient. Dans le cadre de ses cours, son but est de transmettre ses connaissances. L’adepte a un long bagage dans le domaine avec des études en danse et une expérience aux Grands Ballets Canadiens. Cette dernière avait mis sa pratique de côté pour se consacrer au développement de son fils Alexis. «C’est un super beau projet. Je peux montrer ma passion aux enfants et pouvoir à la fois être avec des enfants et faire de la danse, je touche le top!», confie-t-elle.
Aucun ne doute que lorsqu’on voit la Martinoise montrer une chorégraphie à son groupe, la rigueur est palpable et le plaisir est au rendez-vous.
Est-ce que vous trouvez que les jeunes bougent assez aujourd’hui?
«Non. Je me rends compte qu’à l’école secondaire, à cause des coupures, ils ont enlevé des cours. Alexis a moins de cours d’éducation physique», soutient-elle.
Par contre, elle observe dans son milieu de travail que beaucoup de parents sont motivés à donner des opportunités d’activités physiques à leurs enfants.
«Avec l’école, je trouve que c’est un service intéressant. Ça ne coûte pas cher, c’est abordable», ajoute la principale intéressée. Ce projet serait une façon, selon elle, de donner un moment de répit aux parents qui ont de nombreuses obligations. Pour satisfaire ses élèves, elle suit leur style de musique et agence ses mouvements selon leur goût. Pour les plus jeunes, l’initiation à la danse se prête mieux aux rencontres tandis que pour les 2e et 3e années, les mouvements hip-hop sont plus populaires.
Un autre cours est offert le lundi par Mathieu Mooijekind, il enseigne les rudiments du Jiu-Jitsu. Ces séances d’activités sont réalisées à la salle communautaire située rue Ronaldo-Bélanger, près des deux écoles pour faciliter les déplacements d’un local à l’autre.