Communauté

Des collations pour les bedons

le lundi 21 octobre 2019
Modifié à 16 h 56 min le 18 octobre 2019
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Environ 650 élèves issus de milieux défavorisés à Châteauguay et Mercier auront droit à une banane en collation à l’école grâce au programme Une collation pour tous les bedons. Ce programme de collation est une initiative que La Rencontre Châteauguoise a mise sur pied il y a près de 10 ans dans quatre écoles. La demande dans les établissements scolaires a grandi au fil des années, mais l’organisme de lutte à la pauvreté ne pouvait assumer seul l’achat de fruits pour un grand nombre d’élèves. C’est pourquoi l’organisme Entraide Mercier s’est joint à elle. Cette année, 12 écoles primaires de Mercier et Châteauguay participent au programme. «En début d’année, le professeur va passer discrètement dans les couloirs. C’est vraiment fait avec respect. Ils notent les élèves qui pourraient avoir besoin de ce programme-là, explique la coordonnatrice au financement et aux communications à La Rencontre Châteauguoise, Geneviève Dubois. Dans chaque classe, il y a un panier et les élèves sont invités à venir se chercher un fruit.» «Cette année, ce sera principalement des bananes parce qu’on sait que c’est un fruit qui est quand même assez calorique et soutenant, indique la directrice générale d’Entraide Mercier Anick Sauvé. On sait que les familles à faibles revenus vont parfois moins acheter de fruits parce que c’est plus dispendieux.» Plusieurs partenaires Les deux organismes ont obtenu l’aide de partenaires financiers pour assumer les coûts du programme qui sont évalués à 13 000 $. Les épiceries IGA Reid et Boursier à Mercier et le Métro Plus à Châteauguay fourniront les fruits. Les caisses Desjardins de Châteauguay et de l’Ouest de la Montérégie s’engagent à remettre 7 000 $ d’ici 2021. Celle de l’Ouest de la Montérégie a aussi organisé une vente de garage. Les ventes seront doublées par la caisse et remises au programme. Les Parrains de Mercier appuient aussi l’initiative. Les ventes de la friperie populaire d’Entraide Mercier servent également à financer le projet.