Société

Des efforts pour réduire le bruit en milieu agricole

le mercredi 11 novembre 2020
Modifié à 16 h 10 min le 11 novembre 2020
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Dans le cadre de leur campagne de sensibilisation à la cohabitation harmonieuse en zone agricole, l’UPA de la Montérégie, 13 MRC (dont les MRC de Beauharnois-Salaberry, Roussillon et Jardins-de-Napierville) et l’agglomération de Longueuil rappellent les efforts déployés par les agriculteurs afin d’atténuer les bruits qui font partie de leur réalité. La campagne est un milieu de travail pour les familles agricoles. Le bruit de la machinerie, des véhicules lourds, des bâtiments d’exploitation et des animaux peut incommoder le voisinage. Au fil des ans, plusieurs agriculteurs ont choisi de planter certains types d’arbres près de leurs bâtiments afin de diminuer la propagation des sons, d’installer des ventilateurs plus silencieux ou des dispositifs acoustiques absorbants. Savoir d’où provient un bruit peut rendre celui-ci moins dérangeant. Le fonctionnement de la machinerie fixe comme les séchoirs à grains ou les pompes d’irrigation correspondent à une pratique agricole normale. Ces équipements sont habituellement situés le plus éloigné possible des habitations. Aussi, certains agriculteurs préviennent les voisins qui pourraient être directement incommodés et, lorsqu’ils le peuvent, effectuent les travaux bruyants aux champs au moment opportun. Un agriculteur a aussi le devoir de respecter les normes provinciales et les règlements municipaux pour atténuer les inconvénients liés à ses activités, dont les nuisances sonores. Il est essentiel de garder à l’esprit que les activités agricoles sont liées à la météo. Le travail des agriculteurs n’est pas de tout repos. Cohabiter dans un milieu agricole nécessite parfois de la patience et de la compréhension. Rappelons que le projet de cohabitation harmonieuse en zone agricole est d’envergure régionale. Il a pour objectif de favoriser le vivre ensemble et le dialogue entre les producteurs agricoles et les résidents. Les différents partenaires veulent démystifier les croyances, atténuer les contrariétés et aborder les enjeux liés au travail agricole. Il est important pour les instigateurs de ce projet de faire ressortir la multifonctionnalité de la zone agricole comme lieu de vie, de travail et de loisir. Ce projet a été financé par le MAPAQ dans le cadre du programme Territoires : priorités bioalimentaires et il se poursuivra jusqu’au mois d’octobre 2021.