Éducation

Les écoles manquent de suppléants

le jeudi 13 septembre 2018
Modifié à 13 h 44 min le 13 septembre 2018
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

La Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) ne vit aucune pénurie d’enseignants réguliers. Néanmoins, les candidats se font plus rares lorsque vient le temps de les remplacer. Avec une augmentation de près de 800 élèves sur le territoire, la CSDGS se dit heureuse de ne pas manquer d’enseignants. Cette année, au niveau secondaire, 11 nouveaux professeurs ont été engagés, toutes matières confondues. «Tous nos besoins réguliers permanents sont pourvus et nous n’avons pas eu de difficultés de recrutement», laisse savoir Hélène Dumais, responsable des communications à la CSDGS. Cependant, comme pour plusieurs autres commissions scolaires au Québec, il est plus laborieux de dénicher des suppléants pour remplacer les enseignants qui partent en congé de maternité, d’invalidité, ou qui s’absentent, par exemple, pour une journée de maladie. Mme Dumais explique cette situation «qui n’est pas spécifique à la CSDGS» par plusieurs éléments, dont le fait qu’«actuellement, il n’y a pas suffisamment de finissants pour répondre aux besoins d’enseignants». «S’ajoute à cela l’annonce de nouvelles mesures gouvernementales faisant en sorte que les commissions scolaires du Québec doivent procéder à l’embauche de nouveaux enseignants», poursuit-elle. Tolérance d’engagement Étant donné la difficulté de trouver des suppléants, la CSDGS doit s’ajuster pour leur embauche. «Le Service des ressources humaines met à jour quotidiennement sa banque de candidatures et autorise certaines écoles à avoir une liste de suppléance maison», indique Mme Dumais. Ce Service a aussi mis en place une procédure plus simple et plus rapide pour ceux qui souhaitent soumettre leur nom pour faire partie de la banque de candidatures. La CSDGS affirme que «dans certains cas, nous demandons au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, une tolérance d’engagement». Ces demandes s’appliquent surtout à l’enseignement de spécialités. Par exemple pour les arts plastiques, l’anglais et la musique. Une expérience significative est tout de même requise pour la suppléance de ces matières. Nombre d’étudiants en éducation entre 2012 et 2017 -Université du Québec à Montréal: 179 de moins -McGill: 200 de moins -Université Laval: 190 de moins -Université du Québec à Rimouski: 112 de moins -Université du Québec à Chicoutimi: 373 de moins -Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue: 108 de moins (Source: Le Journal de Montréal)