Elle marche pour son amie atteinte du cancer du sein

Lucie Ste-Marie, de Châteauguay, s’est donné pour objectif de marcher 250 kilomètres en cinq mois pour soutenir son amie atteinte du cancer du sein. Sa bonne amie qu’elle connaît depuis 15 ans a un cancer métastatique de stade quatre. « Quand j’ai appris qu’elle avait le cancer du sein, ça m’a beaucoup chagrinée. On était très proche. Elle avait déjà eu une reconstruction mammaire, mais cette fois-ci des métastases se sont retrouvées dans les os », raconte-t-elle lors d’une marche matinale en compagnie du Soleil de Châteauguay. Son objectif est pratiquement atteint. Elle compile les kilomètres avec sa montre intelligente. « Je marche tous les jours quand il fait beau », indique celle qui a toujours été active. Cette action lui permet de sensibiliser les gens à prendre soin d’eux et à faire de l’exercice pour conserver leur santé. « Avec la médication, elle va vraiment mieux. Elle a une meilleure qualité de vie. Elle répond bien au traitement. Elle peut profiter de la vie », laisse entendre Lucie Ste-Marie. Son amie a fait un voyage en Gaspésie pour réaliser un de ses rêves. Pour soutenir dans l’action La Virée Rose est un mouvement collectif initié par la Fondation cancer du sein du Québec. Cette initiative invite les Québécois à bouger en parcourant des kilomètres du 1^er mai au 29 septembre. Les participants peuvent choisir quatre objectifs soit de cumuler 75, 250, 500 ou 1000 kilomètres. Une collecte de fonds peut y être combinée. En vélo, à pied, en kayak ou en randonnée, tous les moyens sont bons pour rendre honneur à leur propre santé et soutenir les personnes atteintes du cancer du sein. Plusieurs vedettes québécoises prennent part au mouvement telles que Mitsou Gélinas, Julie Boulanger et Valérie Maltais pour en nommer quelques-unes. Quelques chiffres Le nombre de nouveaux cas de cancer du sein au Québec est estimé à 6500 en 2017. Une femme sur neuf en sera atteinte et une femme sur 30 en mourra. Le taux de mortalité relié à ce type de cancer a diminué de plus de 40 % depuis les 30 dernières années. Cette diminution est attribuée au dépistage précoce et à l’amélioration des traitements. (Source :Programme québécois de dépistage du cancer du sein)