Communauté

Elle vend des jonquilles pour se rapprocher de son fils regretté

le dimanche 03 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 03 avril 2016
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

La mère de l’ancien conseiller municipal Martin Primeau, de Sainte-Martine, Henriette Primeau, vend des jonquilles pour amasser des fonds qui iront à la Société canadienne du cancer, venant en aide aux gens atteints de cette maladie, comme son fils décédé, le 30 juin 2014.

Pour marquer le début du mois de la jonquille, des bénévoles de la municipalité seront à différents points de vente pour sensibiliser les passants au courage et à la force de ceux qui luttent contre le cancer.

Depuis environ une décennie, Mme Primeau s’adonne bénévolement à l’activité de vente de la fleur emblématique. «C’est sûr que beaucoup de gens sont touchés par ça. Une vente de 5000 $ à Sainte-Martine, c’est du jamais vu», raconte-t-elle. En temps normal, une somme d’environ 3000 $ est comptabilisée. Elle n’est pas la seule à donner de son temps pour cette cause. Raymond Cloutier et son épouse Françoise ont quant à eux été fidèles à la jonquille depuis près de 20 ans. Cette campagne se déroule du 6 au 11 avril. Près d’une vingtaine de femmes étaient rassemblées au restaurant Les Délices du passant, vendredi, à Sainte-Martine, afin de lancer l’activité.

 

«Mon Martin sera toujours vivant dans le cœur des gens de Sainte-Martine. Je voyais dans leurs yeux qu’ils pensaient à Martin, confie-t-elle. Ce n’est pas tout le monde qui savait que j’étais la mère de Martin […] la vente de jonquille peut aider les gens à aller plus loin», fait valoir Henriette Primeau. Cette dernière considère que la Société canadienne du cancer est d’une aide importante pour les personnes éprouvées par cette maladie. Sa sœur a traversé l’épreuve du cancer et a eu recours au service de cette société pour une prothèse capillaire. «Ma sœur me disait toujours : je vis avec l’épée de Damoclès», raconte la Martinoise. Son engagement à cette campagne de financement lui donne espoir de sauver plus de vies. «C’est comme si j’étais proche de lui», témoigne-t-elle en parlant de son défunt fils Martin Primeau.

À propos de Martin Primeau

Le citoyen de Sainte-Martine a accédé au siège 1 en tant que conseiller municipal, en novembre 2013. Il était en faveur du développement commercial de la localité. Ce conseiller avait ramené le projet de règlement de zonage sur la table pour permettre le développement de la station multiservice dans le secteur de l’ancien restaurant Miss Sainte-Martine.

 

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