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Entraide Mercier : décès de l'une des cofondatrices

Il y a 11 heures
Modifié à
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Thérèse Marois, à droite sur la photo, en compagnie de Yolande Bergeron et de l’ancien député Maurice Godin. (Photo : gracieuseté)

La communauté d’Entraide Mercier est en deuil. L’une de ses cofondatrices Thérèse Marois est décédée le 10 septembre, quelques semaines à peine avant l’événement prévu pour souligner le 40e anniversaire de l’organisme qui aide près de 1700 ménages par année.

«C’est d’une grande tristesse pour nous. On a un événement le 8 octobre et on avait prévu rendre hommage à Mme Marois à ce moment-là», exprime Anik Sauvé, directrice actuelle d’Entraide Mercier.

L’organisme a vu le jour en mars 1985 grâce à l’initiative de Thérèse Marois, Line Sainte-Marie et Gilles Dumouchel. «Ma mère faisait du bénévolat à l’église. Ils recevaient souvent des dons de vêtements et ont réalisé que le matériel était en bon état. Un moment donné, ils ont eu l’opportunité de louer un local pour mettre ses dons et les offrir à la population», se souvient sa fille, Nicole Marois. Au départ c’était un «comptoir économique» et rapidement en collaboration avec La Guignolée, Entraide Mercier a pu offrir du dépannage alimentaire. Aujourd’hui plusieurs programmes d’aide sont disponibles pour les citoyens dans le besoin en plus de la friperie communautaire.

Don de soi

Thérèse Marois a dirigé l’organisme de 1985 à 2001. Elle a entre autres mis sur pied le programme de layettes, qui vient en aide aux nouvelles mamans, programme qui existe toujours.

 «Ce qu’on retient, c’est vraiment le don de soi et sa volonté d’aider», confie Mme Sauvé. Après sa retraite, Mme Marois passait à l’occasion dans les locaux de l’organisme. «Elle me partageait sa fierté de voir l’organisme grandir et de répondre à un besoin essentiel», explique la directrice.

Sa fille salue le professionnalisme de sa mère. «Ma mère arrivait chez moi et jamais elle ne nous a donné un nom de quelqu’un qui est venu demander de l’aide. La confidentialité, c’était précieux pour elle», mentionne Mme Marois. Elle assure que sa mère a eu beaucoup de plaisir à s’impliquer. «Sa paie, c’était son équipe. Elle aimait énormément ses bénévoles.»

Les funérailles sont prévues le 4 octobre au Complexe funéraire Alexandre Nicole. La famille accueillera les gens à compter de 13 h et ce sera suivi d’une cérémonie religieuse en la chapelle du complexe funéraire.