Économie
Politique

Fermeture de Rio Tinto : Claude DeBellefeuille souhaite que les travailleurs soient soutenus

le lundi 26 octobre 2020
Modifié à 20 h 07 min le 26 octobre 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

La députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille n’a pas mis de temps à réagir à l’annonce de Rio Tinto à Beauharnois concernant une fermeture dès la fin de la semaine. « Nous avons été très proactifs. On a informé le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay et nous avons immédiatement demandé une rencontre avec les dirigeants de l’entreprise », lance d’emblée la politicienne qui était en poste en 2009 lors de la première fermeture de l’usine beauharlinoise. « Nous avons demandé essentiellement deux choses très importantes lors de notre rencontre avec le représentant. Premièrement de ne pas démanteler les équipements et de rester actifs. On désire garder l’endroit prêt pour une éventuelle reprise de la production. On parle d’une fermeture de douze mois. Mais il faudra surveiller le marché, pour les possibilités de relance », dit Claude DeBellefeuille dans un premier temps.

Possibilité de relocalisation

Elle a également suggéré que chacun de ces employés qui fabriquaient de l’aluminium pour le marché automobile soit rencontré par les responsables. « On veut qu’ils aient des possibilités de relocalisation. Pour les installations du Saguenay–Lac-Saint-Jean, entre autres. Dans cette région, on parle de projets d’agrandissements. Ces rencontres devraient commencer mardi. Pour certains, ce sera un choix déchirant. Le déménagement éventuel avec la famille, les enfants. Pour d’autres qui étaient à l’aube de la retraite, nous souhaitons que l’employeur puisse offrir un pont pour un départ moins douloureux », suggère la députée, qui se dit fière d’avoir créé ce lien avec Rio Tinto. Rappelons que la direction a rencontré la trentaine de travailleurs lundi matin pour apprendre cette nouvelle qui prenait effet immédiatement. Les machines devraient cesser de produire cette fin de semaine, le 31 octobre, à quelques semaines de la période des Fêtes. « Les carnets de commandes sont vides et nous comprenons. Mais nous espérons que ça puisse revenir rapidement », souhaite Claude DeBellefeuille.