Communauté

Formée en leadership

le mardi 13 mars 2018
Modifié à 11 h 30 min le 13 mars 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Marie-Josée Bétournay) Diane Dupuis, directrice générale du centre de femmes Re-Nou-Vie de Châteauguay, a complété en janvier une formation en leadership de Dynamo, une ressource en mobilisation des collectivités, avec l’appui de Centraide du Grand Montréal. Mme Dupuis a suivi la formation aux côtés de 17 acteurs du développement local. Ses nouvelles connaissances lui permettront «de renforcer l’apport de (son) organisme au développement local et à la dynamisation du quartier afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale», peut-on lire dans un communiqué de presse de la ressource en mobilisation des collectivités. La formation s’est étalée d’avril 2017 à janvier 2018. Durant cette période, Mme Dupuis a été recluse quatre semaines avec le groupe, dans une petite localité au nord de Lachute, pour favoriser l’apprentissage chez les participants, affirme-t-elle. Entre ces séjours, la directrice générale s’est livrée à beaucoup de lectures, entre autres. «On pratique ce que l’on reçoit en apprentissage. Il y a des travaux intersessions à réaliser, dont une évaluation 360 de soi-même et des autres. C’est une formation qui nous permet d’aller au fond de nous-mêmes», résume-t-elle. La formation a comporté plusieurs facettes, du codéveloppement professionnel à la pratique du dialogue en passant par les organisations apprenantes. «On sort des modèles traditionnels, (on voit) comment apprendre des erreurs de tout le monde, mettre nos idées en commun...», dit-elle. Les notions de leadership divulguées au cours de la formation ont changé son regard. «Je suis allée comprendre les choses que je réalisais, les erreurs que j’avais faites. C’est très difficile à faire, remettre en question nos modèles», confie-t-elle. Les acquis de Mme Dupuis, qui outilleront les partenaires du centre de femmes, serviront la clientèle de l’organisme. La directrice générale parle d’écoute et de remises en question dans les interventions. «En leur donnant l’exemple de femmes ordinaires et non de professionnelles, elles gagnent une confiance et changent elles-mêmes leur posture, soutient-elle. Il faut mieux écouter et apprendre à rêver ensemble. On est tous ensemble pour quelque chose. Actuellement, on vit dans le monde de la noirceur, c’est décourageant. Il faut redonner la possibilité de rêver, de changer les choses.»