Ils ont sauvé la vie d’un homme en arrêt respiratoire: deux policiers honorés

Le 13 novembre 2016, deux patrouilleurs en service ont sauvé la vie d’un résident de Mercier en arrêt respiratoire. Le 7 février, l’homme secouru, Pierre Poirier, et sa conjointe, Réjeanne Ouellet, ont remercié personnellement les agents Bao Long Lacasse et Antoine Bonnardeaux lors d’une rencontre intime dans les bureaux du service de police de Châteauguay.

M. Poirier était entouré de membres de sa famille pour l’occasion. Quelques dirigeants du service de police ont aussi assisté à la cérémonie, émouvante par moments.

Après avoir souhaité la bienvenue au couple et fait un retour rapide sur l’intervention des patrouilleurs, les représentants du corps policier ont demandé à M. Poirier s’il voulait s’adresser aux agents en devoir, le 13 novembre. Sans hésitation, le résident de Mercier s’est levé puis s’est dirigé droit vers les deux policiers. En les enlaçant, il a glissé à leur oreille : «vous nous avez sauvé la vie. Sans vous, je ne serais pas ici. Vous nous avez permis de passer un Noël en famille». Le couple de Mercier a remis une plaque honorifique à chacun des agents, laquelle reconnaît leur professionnalisme et leur sang-froid «qui a permis de sauver la vie d’un mari, d’un père, d’un grand-père et d’un ami».

Yanick Dufour, inspecteur au service de police de Châteauguay, a précisé que ce type de rencontre «s’inscrit dans la vision d’une police communautaire» tout en insistant sur une autre dimension du travail de patrouilleur. «Les policiers constituent des membres de la chaîne de survie, au même titre que les ambulanciers et le personnel médical», a-t-il mentionné. De son côté, l’agente sociocommunautaire Nathalie Langevin a souhaité que les agents Lacasse et Bonnardeaux, à l’emploi du service de police de Châteauguay depuis juin 2016, se souviennent de cette intervention jusqu’à la fin de leur carrière.

Le couple Ouellet-Poirier s’est vu remettre une tasse et une épinglette à l’effigie du corps policier. La rencontre s’est terminée autour d’une autopatrouille munie d’un défibrillateur portatif identique à celui utilisé lors de l’intervention auprès du résident de Mercier.

Arrêt respiratoire

Le 13 novembre, Pierre Poirier est tombé dans la salle de bains de la résidence familiale. Réjeanne Ouellet, infirmière à la retraite, a composé le 911 et commencé les manœuvres après s’être aperçue que son conjoint était en arrêt respiratoire. Les policiers sont arrivés au domicile trois minutes plus tard, se souvient Mme Ouellet. Les ambulanciers ont suivi peu de temps après. M. Poirier a regagné son domicile le 23 novembre après quelques jours d’hospitalisation.