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«Les pompiers se demandent ce qu’ils ont respiré» -Anne Quach

le lundi 16 avril 2018
Modifié à 16 h 49 min le 16 avril 2018
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

La députée néodémocrate Anne Minh-Thu Quach demande une enquête «pour faire la lumière» sur l’incendie qui s’est déclaré le 10 avril sur l’épave du Kathryn Spirit à Beauharnois. «75 pompiers ont dû être mobilisés pour en venir à bout (de l’incendie). Ces pompiers ont vu une épaisse fumée noire s’élever au-delà du brasier. Ils sont inquiets. Ils se demandent ce qu’ils ont respiré», a exposé la députée de Beauharnois-Salaberry lors de la période de questions à la Chambre des communes le 16 avril. Est-ce que tous les contaminants ont été retirés du bateau comme prévu? Quelle est la cause de cet incendie ? Quelles en seront les conséquences ?» questionne-t-elle avant de demander une enquête sur cette situation. «Aucune pollution» [caption id="attachment_38753" align="alignright" width="344"] Anne Quach[/caption] Serge Cormier, secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a répondu à la députée Anne Quach que le gouvernement reconnaissait «les risques que posent les navires abandonnés», en qualifiant ensuite  l’événement survenu à Beauharnois de «petit incendie». «Je tiens à être clair sur le prochain point, insiste-t-il, aucune pollution n’a été observée et la Garde Côtière a toujours été en communication avec les intervenants concernés pour la décontamination du Kathryn Spirit. Nous allons toujours continuer de surveiller le navire pour faire en sorte que la communauté locale soit engagée à ensuite régler le problème une fois pour toutes (sic).», a-t-il promis. Rappelons que le 10 avril dernier, un feu qui s’est déclaré dans la chambre des moteurs du bateau a mobilisé pendant plusieurs heures les pompiers de cinq casernes de la région. La Ville de Beauharnois, dans un communiqué post-événement, indiquait que les sapeurs ont rencontré plusieurs difficultés, ce «puisque l’isolant retrouvé dans cette section de l’épave était imbibé d’huile à moteur».