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La CCIBVHSL met le focus sur le soutien aux entreprises

le mercredi 29 avril 2020
Modifié à 9 h 17 min le 29 avril 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Président de la CCIBVHSL, Patrick Loiselle croit que la crise causera un tort innommable à certains commerçants de la région. « Ce qu’il y a de déplorable, c’est que chacun a ses propres problèmes. Il n’y a pas une seule solution qui serait idéale pour tous. Mais nous travaillons sans relâche à supporter nos entreprises », explique le président de la Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield Haut-Saint-Laurent. Il a cependant accepté récemment la démission de la toute nouvelle directrice générale, Annie Bergeron. « Nous avons reçu sa décision la semaine dernière. C’est pour des raisons personnelles. Je ne pourrai m’étendre sur le sujet », a mentionné brièvement Patrick Loiselle qui s’est toutefois montré déçu. « C’est certain que ce n’est pas le moment idéal. Mais les administrateurs vont mettre l’épaule à la roue. Nous regardons déjà pour embaucher quelqu’un par intérim », assure-t-il. Notons que la démissionnaire était entrée en poste en décembre.

Plusieurs activités à oublier

Pour les commerçants, entre autres ceux du centre-ville de Valleyfield, les annulations de festivals, mais surtout des régates vont faire mal. « À la Chambre, toutes les activités ont été mises de côté. Par exemple les Mardis en musique. Ou le Gala. Ça attire et ça permet aux gens de venir visiter nos entreprises. Toutefois, on a réussi à garder le Marché public qui demeure un service essentiel. Tout en maintenant les précautions. Les exigences. Mais ça c’est seulement pour juin », avise celui qui croit que les choses ont le temps de changer d’ici là. Selon lui, même si on s’en doute, on est loin de connaître les nombreuses répercussions. « On ne sait pas ce qui se passera demain. Encore moins dans deux mois. » « Mais dans toutes les régions, tout le monde vit la même chose. Les festivals ce n’est pas unique à ici. Ça va changer la donne. Mais il faut aussi revoir notre manière de consommer et d’acheter. L’argent se dépensera différemment. Et quand ça reprendra, ce sera important d’encourager les gens de chez nous. Les restaurateurs vivent des moments difficiles. On pourra consommer ici. Visiter la région. Passer les vacances ici », conclut-il.  

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