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Nombreux hommages rendus au regretté Alec Reid
le vendredi 08 mars 2019
Modifié à 13 h 25 min le 08 mars 2019
Le décès du joueur de hockey de Mercier Alec Reid à l’âge de 18 ans, a secoué la communauté hockey ainsi que toute la région. Reid s’est éteint, entouré de ses proches, le 3 mars, de complications reliées à l’épilepsie.
Des témoignages de partout ont afflué dans les médias sociaux pour rendre hommage au défunt. Alec Reid, un ancien des Grenadiers de Châteauguay au niveau midget AAA, avait amorcé sa carrière dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec cette saison.
« Sa fougue, sa combativité ainsi que sa marque sur notre équipe sera à jamais gravées dans notre mémoire et dans nos cœurs. Alec était un joueur et un coéquipier hors pair », ont écrit les Grenadiers de Châteauguay sur leur page Facebook.
Sa gentillesse, sa bonne humeur, sa joie de vivre et sa bonne écoute sont toutes des qualités qui ont marqué les gens ayant côtoyé le jeune homme.
Alec avait assisté le 1er mars à un match des séries éliminatoires des Grenadiers de Châteauguay au Centre multisport. Au lendemain de son décès, les joueurs d’Éric Lecompte ont écrit des témoignages à même le banc des joueurs.
Une célébration à sa vie sera tenue au Centre multisport le dimanche 17 mars à 13h30. Sa famille recevra les condoléances au Complexe funéraire Alexandre Nicole à compter du samedi 16 mars. Il laisse dans le deuil, ses parents Luc et Josée, ses sœurs Molly et Léa et ses grands-parents Germain et Huguette.
Le hockey mineur de Mercier a tenu à rendre hommage au défunt en amenant une délégation au match de l’Armada de Blainville-Boisbriand, son équipe junior, le 8 mars. Un hommage lui a été rendu avant la rencontre.
Avant de jouer pour l’Armada, Reid a évolué pour les Voltigeurs de Drummondville. Il avait été repêché par les Tigres de Victoriaville en 2017. L’ailier droit a inscrit 2 buts et 3 aides en 37 parties dans le circuit Courteau.
L’Épilepsie méconnue
L’épilepsie est une condition neurologique reliée à un déséquilibre dans les réseaux du cerveau, explique l’Association québécoise de l’épilepsie. « Ce n’est pas une maladie à proprement parler », écrit-elle sur son site Internet.
Une crise d’épilepsie est souvent caractérisée par des convulsions. Ces dernières sont comparables à une « petite tempête électrique dans le cerveau », image le chef du département de neurologie au CHU Sainte-Justine Philippe Major. L’épilepsie se développe principalement durant l’enfance.
Bien que l’épilepsie ait fait l’objet de nombreuses études, la cause est inconnue dans 60 à 70% des cas.
L’épilepsie touche environ 300 000 personnes au Canada, soit 1% de la population.
L’Association québécoise de l’épilepsie indique que « la mort subite et inexpliquée en épilepsie est la cause de 2 à 18% de tous les décès chez les épileptiques ».
Le 26 mars aura lieu la Journée internationale de l’épilepsie, tandis que le mois de mars est le Mois de l’épilepsie. En même temps, au Québec, ce sera la Journée Lavande. Instaurée en 2008 cette journée vise à abattre les préjugés face à cette condition et inciter les gens à s’impliquer pour la cause.