Opinion

La FPJQ-Montérégie déplore qu’un citoyen ait usurpé l’identité d’un journaliste

le vendredi 19 mars 2021
Modifié à 11 h 43 min le 19 mars 2021
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), section Montérégie, déplore qu’une personne ait utilisé l’identité d’un journaliste, mardi soir, lors d’une séance publique du conseil d’administration du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries. Cet individu a utilisé le nom du journaliste pour créer une adresse courriel bidon et s’inscrire à la rencontre. Durant la séance, il n’a pas allumé sa caméra, restant ainsi anonyme derrière sa fausse identité. D’une part, ces rencontres, même si elles sont virtuelles en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie, sont accessibles au public. Le journaliste est un citoyen comme les autres, il n'a pas de droits particuliers. D’autre part, utiliser l’identité d’un journaliste est un geste immoral et non éthique. Le titre de journaliste vient avec des devoirs et des responsabilités. Les journalistes doivent respecter des règles d’éthique et de déontologie. Ils doivent rapporter des faits vérifiés et objectifs. Le Guide de déontologie de la FPJQ oblige d’ailleurs les journalistes à exercer leur métier à visage découvert et en s’identifiant comme journalistes. Seules quelques exceptions y sont prévues: assister à une séance publique ne figure pas parmi ces procédés exceptionnels. « Ce geste d’une personne isolée peut avoir des conséquences, en plus de nuire à la crédibilité du journaliste et du média qu’il représente », indique Stéphanie Mac Farlane, présidente de la FPJQ-Montérégie et journaliste au journal Le Canada Français. À propos de la FPJQ-Montérégie Fondée en 1969, la FPJQ est le plus grand regroupement de journalistes au Canada. La section Montérégie a été créée en 2010 et représente près de 100 journalistes oeuvrant dans sa région. La mission de la FPJQ est de défendre la liberté de presse et le droit public à l’information.