La Santé publique reste prudente devant la hausse des cas

Face à la récente hausse des cas de COVID-19, l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), n’a pas l’intention d’ajouter des mesures, mais appelle à la vigilance des Québécois.

Lors d’un point de presse inattendu le dimanche 27 mars, le directeur de la santé publique par intérim Dr. Luc Boileau a demandé à la population d’être sur ses gardes. Il ne peut pas le confirmer pour l’instant, mais il n’écarte pas la venue d’une 6e vague.

Il indique qu’il n’est pas question que la Santé publique remette des mesures populationnelles comme celles que le Québec a déjà connues. Toutefois, il faut que chaque personne agisse de façon responsable pour elle-même, comme pour les autres, martèle-t-il. Spécialement pour les personnes qui sont le plus à risque.

«C’était une hausse de cas qui était attendue, notamment avec les assouplissements des dernières semaines, fait-il savoir. Si la tendance se maintient, les hospitalisations vont également continuer d’augmenter.»

Le Dr. Boileau maintient que son équipe et lui surveillent la situation de très près, mais il rappelle aux citoyens que les consignes de bases comme la distanciation sociale, le lavage des mains et le port du masque sont toujours de mises.

Il explique que le variant ba.2 est aussi en grande partie un facteur de l’augmentation, puisqu’il est présent dans 60% des cas que la Santé publique a recensé la semaine du 21 mars.

D’ailleurs, le gouvernement avait prévu de retirer le masque à l’intérieur des lieux publics le 15 avril et n’a pas l’intention pour l’instant de changer de date. La Santé publique va surveiller l’évolution des deux prochaines semaines afin de déterminer si jamais il est prudent de le retirer.