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L'avenir de l'église de Mercier est toujours à l'étude

le samedi 19 septembre 2020
Modifié à 11 h 49 min le 18 septembre 2020
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Un an après l'incendie qui a ravagé l'église de Mercier, les citoyens ne savent toujours pas ce qui adviendra du bâtiment religieux ayant pignon sur boulevard Saint-Jean-Baptiste. Un comité se penche sur la question, assure le prêtre Clément Laffite, mais ses travaux ont été retardés en raison de la pandémie.  Un comité composé de marguilliers de l'église, de l'abbé Clément Laffite, de représentants du diocèse et de membres extérieurs avait été formé au début de l'année 2020 pour évaluer les différentes options pour cette église, détruite par les flammes le 19 septembre 2019. Après plusieurs mois d'arrêt liés à la COVID-19, le comité s'est remis au travail cet été. «On n'a aucune annonce à faire pour l'instant, indique l'abbé Laffite. C'est certain que nous informerons les paroissiens et les citoyens le moment venu». La compagnie d'assurances a déjà confirmé à la paroisse Sainte-Philomène qu'elle recevra un dédommagement de 1,7 M$. En entrevue en janvier, M. Laffite avait indiqué au Soleil de Châteauguay que la compagnie d'assurances avait estimé à 3,6 M$ le coût d'une construction neuve. Messes extérieures Depuis que la Santé publique a de nouveau autorisé les messes cet été, celles à Mercier ont eu lieu à l'extérieur, sur le parvis de l'église, notamment parce que le centre communautaire Roger-Tougas n'était pas accessible.  Avec le temps qui se rafraîchit, les prochaines célébrations auront lieu au centre communautaire. Le prêtre se questionne déjà sur les messes de Noël en temps de pandémie. «Les églises sont pleines lors de ces messes. Avec les mesures de distanciation je ne sais pas comment on pourra faire ça», explique-t-il en précisant qu'il est difficile également de prévoir quelle sera la situation de la COVID-19 en décembre. Dossier judiciaire toujours en cours La police de Mercier avait arrêté un homme à la suite de l'incendie de l'église, car des éléments d'enquête leur laissaient croire qu'il s'agissait d'un incendie criminel. Robert Mercier, 50 ans, de Saint-Rémi, a été accusé de menaces de mort et de brûler un immeuble et de vol de véhicule dans cette affaire. Son dossier est de retour à la Cour le 19 novembre. À lire aussi :  L'église de Mercier : pas une perte totale  Accusé en lien avec l'incendie de l'église à Mercier