Le candidat libéral promet d’être un député à l’image de sa campagne
Le candidat libéral Jean-François Primeau lors de son passage à l'Écomarché de l'île. (Photo :
À quelques jours de la fin de la campagne électorale, le candidat libéral Jean-François Primeau considère avoir réussi à se démarquer par son attitude et espère que les électeurs de la circonscription de Châteauguay lui confieront un « mandat fort ».
Pour M. Primeau, l’attitude signifie la façon dont on travaille les dossiers qui concernent la circonscription. Il cite en exemple celui de l’approvisionnement en eau potable dans la région. En effet, les maires du comté ont interpellé le premier ministre François Legault pour lui solliciter une rencontre et lui demander que le gouvernement les aide financièrement pour la mise à niveau des infrastructures liées aux problèmes des lagunes à Mercier.
« Rapidement, je me suis saisi de cette demande-là. Je l’ai fait cheminer à l’intérieur de ma formation politique. Mme Anglade (cheffe du Parti libéral) est venue ici rencontrer les maires. J’ai assuré la promotion du dossier. Je pense que c’est comme ça qu’un député doit travailler », affirme-t-il.
S’il est élu le 3 octobre, ce dossier sera le premier sur lequel il travaillera, indique-t-il.
Électorat indécis
Questionné sur le fait que son parti a de la difficulté à se démarquer au niveau national pour aller chercher des gains, Jean-François Primeau affirme plutôt se concentrer sur le local. « Je sens que les gens sont beaucoup en réflexion et qu’il y a un grand taux d’indécis. Je ne vois pas sur le terrain ce qui est reflété dans les sondages », commente-t-il.
Le candidat considère avoir incarné des valeurs « positives, inclusives et rassembleuses » pendant la campagne. « Le Parti libéral doit reprendre le comté pour faire émerger ces valeurs-là à Châteauguay comme elles vivaient auparavant, souligne-t-il. Il y a une symbiose entre les valeurs de la communauté de Châteauguay et les valeurs libérales. »
Celui-ci avait dénoncé récemment les propos du premier ministre sortant à l’égard des immigrants ainsi que l’adoption du projet de loi 96, qui, selon lui, avait choqué des membres de la communauté anglophone.