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Le défi de l'école Saint-Jude de gérer l'arrivée de 450 enfants dans un court laps de temps

le jeudi 29 août 2019
Modifié à 12 h 25 min le 29 août 2019
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Une multitude d’enfants qui arrivaient à pied avec leurs parents, des autobus scolaires, des voitures, la rue devant l’école primaire Saint-Jude était très animée jeudi matin, jour de rentrée. https://www.dailymotion.com/video/x7imz0w L’arrivée  de 450 enfants dans l’espace de quelques minutes pose un défi particulier de sécurité, a constaté sur place le Soleil de Châteauguay. La rue Alphonse Desjardins qui borde l’école est étroite et dépourvue de trottoirs, à l’exception de quelques mètres. Et il n’y a pas de débarcadère pour les voitures ni les autobus scolaires. «C’est une vieille école. L’espace physique n’est pas idéal. On ne peut rien y faire mais on demande la collaboration des parents pour assurer la sécurité. Ils devraient stationner dans les petites rues et venir reconduire leur enfant à pied plutôt que de congestionner la rue», a indiqué Diane Piché, directrice de l’école. À l’extérieur, elle souhaitait la bienvenue aux parents et enfants, tout en les invitant à marcher dans un corridor délimité par des petits cônes pour atteindre la cour. Panneau d’arrêt à la main, la brigadière Chantal Denis s’activait dans la traverse pour piétions à proximité. Les cinq membres de l’équipe sociocommunautaire de la police de Châteauguay étaient présents. Ce, en raison de l’enjeu de sécurité particulier que représente l’école Saint-Jude, a précisé l’agente Jenny Lavigne. Elle et ses collègues ont distribué aux parents des dépliants informatifs sur le «Syndrome de la porte». Lequel consiste à débarquer les enfants de voiture le plus proche possible de l’entrée de l’école. Jeudi matin, le journal n’a vu personne agir de la sorte. Comme le souhaitent les autorités, les gens se garaient plus loin et marchaient avec leurs enfants. La majorité, toutefois, du mauvais côté de la rue. «Vous devez marcher face aux voitures», a rappelé à plusieurs l’agent Martin Labrie. Brigadière Considérant le trafic et l’étroitesse des rues, des parents lui ont réclamé des brigadiers rue Saint-Jude et boulevard Primeau. Une idée qu’approuve la directrice de l’école. «Ce serait vraiment un avantage. Ce serait nécessaire d’avoir des brigadiers sur la rue ici pour assurer la sécurité, surtout qu’il n’y a pas de trottoir», a affirmé Diane Piché. Le besoin est particulièrement grand l’hiver, a-t-elle souligné.  

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