Le ministre de l’Environnement de passage à Châteauguay

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette, était de passage à Châteauguay le jeudi 22 septembre pour réitérer son intention de préserver le corridor vert de Châteauguay-Léry.

Aux côtés de la candidate de la Coalition Avenir Québec dans Châteauguay, Marie-Belle Gendron, M. Charrette a défendu son mandat des dernières années en citant une collaboration avec la CMM et les municipalités pour engager des négociations avec les propriétaires des terrains du boisé qui actionnent contre la MRC de Roussillon et les villes de Châteauguay et Léry pour 50 M$. Le ministre a également mentionné la récente annonce de la protection de l’Aubépine ergot-de-coq, de même que son engagement à mettre en place le droit d’expropriation pour les municipalités si son gouvernement est réélu.

Réaction des organismes

M. Charrette a prononcé son discours au Centre écologique Fernand-Seguin devant les dirigeants des organismes SOS Forêt Fernand-Seguin et Héritage Saint-Bernard.

Luc L'Écuyer, directeur général d’Héritage Saint-Bernard, a bien reçu les propos du ministre. Selon lui, le dossier du corridor vert avance au niveau provincial.

«M. Legault est venu il y a quelques semaines pour la candidature de Marie-Belle Gendron et il a dit, ‘le corridor vert, pour moi, c’est réglé, on le protège. Il reste à s’entendre avec les cinq propriétaires’. C’est ce qu’il a dit», explique M. L'Écuyer en soulignant qu’à part les propriétaires des terrains, il reste un peu moins de 100 petits terrains à acheter.

«Ça, nous sommes en train de le faire avec Héritage Saint-Bernard avec Nature Action-Québec, mais on a besoin d’être soutenus pour s’occuper de tous ces terrains-là», explique-t-il. 

M. L'Écuyer aimerait que les organismes environnementaux puissent recevoir des montants annuels liés à la mission de l’organisme, et non par projet.

Lagunes à Mercier

Le Soleil de Châteauguay a interpellé le ministre de l’Environnement dans le dossier des lagunes à Mercier et l’approvisionnement en eau.

«Avec ma collègue aux Affaires municipales, il y a des travaux qui se font pour évaluer les besoins des municipalités, voir comment les accompagner, voir comment les assister, a répondu M. Charrette. Des fois, j’ai des municipalités sur le territoire ici qui ont des besoins techniques en information, d’autres auront des besoins au niveau financier pour financer de nouvelles infrastructures, donc c’est un travail qui se fait présentement.»