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Le Soleil de Châteauguay reçoit ses lecteurs

le vendredi 03 mai 2019
Modifié à 15 h 20 min le 03 mai 2019
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

L’équipe du Soleil de Châteauguay a accueilli des lecteurs dans ses bureaux le 1er mai à l’occasion de la Semaine de la presse et des médias. L’invitation à découvrir la réalité du journal au quotidien avait été lancée dans ses pages le 24 avril et sur son site internet.
«Désormais, je vais lire mon journal avec encore plus d’amour» - Alain Davied
Ses artisans ont expliqué aux visiteurs combien leur travail avait changé en 25 ans. Qu’à l’époque, les articles étaient produits à la dactylo, les photos prises avec de la pellicule et l’édition papier produite et livrée une fois par semaine. Offert gratuitement, le journal tirait ses revenus de la vente de publicité, ce qui est toujours le cas. Une réalité méconnue pour certains, a observé Stéphane Brais, directeur général du Soleil de Châteauguay et du Saint-François. «Lorsqu’ils ne reçoivent pas leur journal, certaines personnes nous avisent en disant qu’ils payent leurs taxes. Le journal n’est pas financé par les villes. On ne reçoit aucune subvention. Les différentes publicités sont la seule source de revenu de Gravité Média, publicités commerciales et annonces classées», a-t-il précisé. En 2019, la publicité ne se décline plus seulement en papier. «Notre réalité a bien changé au cours des dernières années, a fait part M. Brais. Gravité Média offre différents produits et différentes plateformes publicitaires, tel que : bannières numériques sur le site du journal ou géo-ciblées dans des secteurs choisis par l’annonceur; bannières statiques, dynamiques, enrichis, réseaux sociaux, etc., Google AdWords, Facebook Ad, publicité native, géo-fencing, promote, création de sites web, gestion de présence en ligne et vidéo intégrée et corporative.» Nouvelles en continu Du côté de l’information, le journal n’est plus un hebdomadaire. «Nous diffusons maintenant des nouvelles en continu. Si un accident survient sur l’autoroute 30, par exemple, nous pouvons publier la nouvelle sur le champ sur le site internet du journal et sa page Facebook pour informer la population de la perturbation de la circulation. Nous publions chaque jour des nouvelles sur notre site web», a mentionné l’auteur de ces lignes. Il a souligné que beaucoup de nouvelles étaient publiées uniquement au cybersoleil.com, l’espace étant limité dans l’édition papier. «Le nombre de pages de l’édition papier est établi chaque semaine en fonction des revenus publicitaires», a mentionné M. Brais. Comme les dits revenus sont à la baisse ces dernières années, le nombre de pages a diminué. Un phénomène observable dans toute l’industrie des médias, plusieurs annonceurs les délaissant pour tenter de rejoindre leur clientèle sur les réseaux sociaux. Visite appréciée Pour cette première, une demi-douzaine de personnes ont répondu à l’invitation. Le maire de Beauharnois, Bruno Tremblay, ainsi que Micheline Voyer et Marcel Voyer, parents de Julie Voyer, PDG de Gravité Média, propriétaire du Soleil de Châteauguay, Diane Laforce, Thérèse Reid et Alain Davied ont cassé la glace. Ils ont dit avoir «appris beaucoup de choses» et apprécié l’expérience.