Culture

Le vitrail selon Nicole Barry

le lundi 08 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 08 juin 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

L’artiste beauharlinoise Nicole Barry s’adonne à l’art du vitrail et depuis l’an 2000, elle a peaufiné ses techniques de création. Les intéressés pourront voir ses collections à la salle Orise-Giroux de la bibliothèque de Mercier, dès le 15 juin.

Dans son atelier, elle dessine ses propres patrons et signe ses œuvres avec le pseudonyme Nico. Inspirée par les courbes féminines, la danse, la nature, ses vitraux sont originaux. Les rudiments de ce médium, elle a pu s’y familiariser en s’inscrivant à quatre cours de l’Atelier de Vitrail Martine Leclerc à Châteauguay.

Avant de faire le grand saut dans cette forme d’art, Mme Barry était banquière.

Diplômée en arts et lettres du Cégep du Vieux-Montréal, elle a exploré la photographie et les arts, qui ont toujours été une passion pour l’artiste.

« C’est un plaisir, je ne perds pas mon temps à faire ça, dit-elle de sa pratique du vitrail.  C’est unique, je ne fais jamais les mêmes choses », soutient-elle. Manipuler le verre relève de la minutie. Des étapes bien précises doivent être réalisées avant d’obtenir un résultat inspirant. Le dessin de chaque pièce de verre doit être tracé. Ensuite, il faut découper le verre et meuler celui-ci pour adoucir les côtés. L’assemblage de chacune des pièces tient dans le ruban de cuivre qui est installé en guise de contour par la verrière. Un instrument de soudure réchauffe le plomb utilisé pour donner forme au vitrail. Le verre choisi par Mme Barry provient des États-Unis.

Certains auront peut-être vu ses œuvres dans les salles d’expositions des alentours puisqu’elle a affiché ses vitraux dans plusieurs institutions (Maison LePailleur, Bistro Cœur du Village, Galerie La Seigneurie, Centre Champlain). Son duo Les arts en chasse-galerie  avec son amie Julie Winkler qui crée avec le médium de la photographie est un projet qu’elle chérit présentement dans le but de faire voir ses œuvres un peu partout. « On se promène, on essaie de sortir un peu de la région », assure la Beauharlinoise.

À l’aube de ses 65 ans, Nicole Barry ne cesse de vouloir développer de nouvelles avenues pour faire connaître son médium. Peut-être un jour, nous verrons des vitraux de Nico sur la place publique, comme ceux de Marcelle Ferron à la station de métro Champ-de-Mars.

À propos des réalisations de Nicole Barry

Cette artiste a signé 54 œuvres dans le cadre d’un contrat qu’elle avait obtenu en automne 2011 à la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries. Ces œuvres ont été données en cadeau aux nouveaux retraités de cette commission scolaire en guise de reconnaissance. Elle a gagné le  3e prix  lors d’une exposition aux Journées de la culture à Châteauguay en 2012.