Culture

Les bling-bling inattendus de Francis

le mercredi 30 septembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 30 septembre 2015
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

Tourneur de billes de Mercier, concepteur d’installations éphémères, Francis Coupal est bien ancré dans la région.

Depuis 2009, il est le cofondateur de Zone d’affluence – arts inattendus. Ce dernier a aussi créé la gamme Ukulélé Bling Bling qui lui a valu le prix Coup de cœur du public lors du Salon des métiers d’arts de Brossard en 2014.

D’où est venu votre goût de créer des pièces uniques?

«J'ai longtemps fait des pièces de production, de petite et moyenne série. C'est une bonne façon d'apprendre son métier, car on y répète les mêmes gestes continuellement, on y développe ainsi sa dextérité et sa précision. Par contre ça finit par devenir redondant. Créer des pièces uniques permet de relever un nouveau défi à chaque nouvelle création, ce qui rend la tâche vraiment stimulante.»

Considérez-vous être un artiste épanoui dans votre région?

«Grâce au temps et beaucoup d'implication, la majorité de mes contrats de travail proviennent de la région, en ce sens on peut dire que oui.»

Selon vous, quel est l’environnement idéal au moment de procéder à la réalisation d’une œuvre?

«Ça dépend toujours des œuvres, mais depuis quelque temps, je réalise des oeuvres qui demandent la participation des citoyens, ce qui implique une grande part d'imprévu. Je me dois alors de planifier tout le processus de création en gardant en tête que mon plan initial peut foutre le camp à tout moment. Je me dois alors de garder mes sens en éveil et de rester ouvert à toute situation. J'adore! Ceci dit, j'aime beaucoup créer des oeuvres qui se fondent dans un cadre particulier. Les balises imposées me servent énormément de moteurs de création et de réflexion.»

Quelle saison vous inspire le plus?

«L'hiver, le froid, la glace, le silence.»

Quel breuvage buvez-vous le plus en période de création?

«Quand je travaille le verre en fusion, il est impératif d'éviter les breuvages chauds. Autrement; que du désaltérant. Le thé glacé reste mon favori.»

Budget culturel en bref

Saint-Isidore

Un budget annuel global de 67 275 $ est alloué à la bibliothèque et au centre communautaire, 2000 $ à l’achat de livres et 3000 $ pour le fonctionnement du comité culturel et des locaux. Il n’existe pas de politique culturelle et de collection d’œuvres d’arts pour le moment, selon Daniel Vinet, directeur général. Le projet à venir de film documentaire qui s’intitule Du passé au présent sera parrainé par le Bistro Culturel Cœur du Village avec une contribution de 13 800 $ provenant du Pacte rural. Le documentariste Michel Grzelak réalisera ce documentaire et compte le finaliser en 2016. Le projet collectif d’art public pour les jeunes À chacun son fanion sera parrainé par la municipalité par contribution de 5000 $. La municipalité contribue aux activités du Bistro culturel en offrant la connexion internet et du temps pour l’organisation des Journées de la culture. Saint-Isidore ne prévoit pas avoir une salle d’exposition.

Sainte-Martine

La municipalité alloue une enveloppe budgétaire distincte pour les différents volets culturels. Le Comité vie sociale et culturelle reçoit environ 10 000 $ incluant les activités culturelles lors de la Fête des Moissons. La bibliothèque est maintenue avec une enveloppe de 18 000 $. La Société du Patrimoine obtient une somme de 3 000 $. Le Partenariat culturel bénéficie de 5 000 $. Ce partenariat a pour but de soutenir l’offre de spectacles du Vieux Sainte-Martine et permet d’offrir aux citoyens de la municipalité un rabais sur l’achat de billets de spectacles. L’administration de Sainte-Martine bénéficie de l’expertise des entrepreneurs de la salle de spectacle dans l’organisation d’événements municipaux.

Il n’existe pas de politique culturelle et les élus n’ont pas entamé les discussions pour la développer. La première œuvre collective a été installée au pavillon de la piscine municipale, cet été. Aucun projet culturel et de salle d’exposition n’est prévus pour le moment et aucune collection d’œuvre d’art n'est répertoriée dans les locaux municipaux.