Tribune libre

Lettres de nos lecteurs : restauration rapide près d’une école

le mercredi 04 avril 2018
Modifié à 14 h 29 min le 04 avril 2018
Par Production Gravite

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Est-ce que le maire et son équipe sont vraiment à l’écoute de la communauté ? La prestation au conseil du Ville du 19 mars nous permet d’en douter. Ce mois-ci, le projet qui a occupé la plus grande partie de la séance est celui du projet de règlement final pour une station-service, dépanneur et éventuellement un établissement de restauration rapide au coin des boulevards Brisebois et René-Lévesque. Ce sujet a soulevé plusieurs inquiétudes à la séance de consultation publique du 19 février. Lors de cette dernière séance, plusieurs intervenants ont remis en cause la réflexion de ceux qui devaient se pencher sur la sécurité et la possible incompatibilité de permettre une restauration rapide si près de la polyvalente LPP, du Sportplex, du Complexe Sportif et de l’hôpital. Le vote a été demandé, déclenchant ainsi une discussion sur le sujet. M. Le Borgne témoignait, très à propos, avoir pris connaissance de documents sur les saines habitudes alimentaires préconisées par les commissions scolaires, les gouvernements fédéral et provincial et autres institutions de la santé préoccupées justement par la santé et entre autres celle des adolescents qui fréquentent nos milieux d’enseignement. De toute évidence, il est le seul qui a pris le temps de lire ces documents déposés à l’intention de tous les membres du Conseil lors de la séance du 19 février. On y retrouve, dans ces documents et mémoires, des recommandations à l’intention des écoles, des commissions scolaires et des administrations municipales. Toutes les études et recommandations vont dans le sens qu’il ne devrait pas se trouver de restauration rapide à moins de 750 mètres d’un établissement d’enseignement de niveau primaire ou secondaire. Il est de la responsabilité du Conseil de ville de mettre en œuvre des mesures, ou règlementations pour éviter que de tels développements surviennent. Interrompant la parole à M. Le Borgne, notre premier magistrat a commandé que l’on passe rapidement au vote. Le résultat était connu à l’avance (6 contre 1). Dans un effort pour rassurer la population, le Conseil accepte de défrayer les coûts de brigadiers afin de sécuriser la traversée périlleuse du boulevard René-Lévesque vers le dépanneur et restaurant. Le boulevard René-Lévesque est une route provinciale et la limite de vitesse est de 70 Km/h. J’estime que cet engagement de la Ville pourrait coûter entre 30 et 50 000$ par année, sans compter l’entretien des services publics. Les revenus de taxes foncières devraient se chiffrer à environ $20 000. Un développement qui nous coûte de l’argent. Bienvenue en 2003. Que nous réservent-ils pour les prochains mois ? Michel Pinard Châteauguay

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